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Cas de cancer enregistré à Bamako par pollution de l'Air
Publié le 18 juin 2019 | Chiffres Clés N˚34453


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La pollution de l’air dans la capitale malienne est une question préoccupante et tous les habitants doivent conjuguer leurs efforts afin de contrer ce phénomène qui est responsable de plusieurs maladies. Lors de la 20ème édition de la quinzaine de l’environnement, Balla Sissoko le chef de division suivi environnemental de la Direction Nationale de l’Assainissement et du Contrôle de Pollutions et des Nuisances (DNACPN) a animé une conférence débat le vendredi 14 juin 2019 à la maison de l’environnement à la cour de laquelle il a fait ressortir les multiples dangers que guettent les Bamakois en absorbant des airs polluées et qui seraient responsables des maladies comme le cancer et plusieurs autres maladies aux conséquences fâcheuses, une prise de conscience urge afin d’éviter ces dangers. La pollution de l`air (ou pollution atmosphérique) est une altération de la qualité de l`air pouvant être caractérisée par des mesures de polluants chimiques, biologiques ou physiques présents dans l`air, ayant des conséquences préjudiciables à la santé humaine, aux êtres vivants, au climat, ou aux biens matériels a signalé le conférencier Balla Sissoko. Avant d’indiquer que l’air est un élément nécessaire à la vie et est celui que nous consommons le plus. « La qualité de l’air à Bamako laisse à désirer à cause de la pollution dont est victime la ville. Elle porte atteinte à la santé et à la qualité de vie des populations. La ville de Bamako située dans une cuvette, avec un parc auto vieillissant, la mauvaise qualité des carburants des véhicules d’occasions, des réfrigérateurs d’occasions, des climatiseurs et autres agents pollueurs sont responsables du benzène dégagé. Une étude menée par la banque mondiale a montré que le benzène provoquerait un risque collectif d’environs 215 cancers par an à Bamako », dévoile-t-il. Les poussières en suspension constituent la principale pollution atmosphérique de la ville de Bamako responsable de plusieurs maladies respiratoires explique le chef de division suivi environnemental de la Direction Nationale de l’Assainissement et du Contrôle de Pollutions et des Nuisances (DNACPN) et que d’ici 2020, si rien n’est fait la situation se compliquera.

Source: Le Républicain, 18 juin 2019





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