Sur d’autres théâtres d’opération dans le monde, singulièrement en Afrique les forces d’interposition des Nations-Unis n’ont pas convaincu.
Ainsi de manière très singulière au Liberia, en Sierra Leone, en Somalie, au Soudan, au Congo et plus près en Afrique de l’Ouest au Mali, elles n’ont pas apporté la paix tant attendue et la réconciliation entre les fils des ces Nations déchirées par les guerres fratricides, les division raciales ou ethniques attisées de l’extérieur. Le devoir d’ingérence pour sauver les pays confrontés à une rébellion armée où à la guerre civile est désormais de la responsabilité de l’ONU et de la communauté internationale. Mais, sur les théâtres d’opération, des dérapages fréquents sont constatés et enveniment la situation, risquant de provoquer le chaos.
Arnauld Akodjenou, représentant spécial Adjoint du Secrétaire General de l’ONU a évoqué avec les responsables de la mission (Minusma) devant la presse le jeudi 27 aout 2015, les activités que la mission mène sur le terrain, et la situation d’insécurité actuelle dans le pays.
Cette conférence de presse, organisée au siège de la Minusma a l’Hôtel de l’Amitié de Bamako, intervenait peu après l’affrontement qui a vu la coordination des mouvements de l’azawad (CMA) et la plate-forme, le 17 aout dernier, dans la région de Kidal. Il y avait le gratin des hauts responsables de l’institution d’intervention Onusienne : Mme Mbaranga Gasarabwe, le Représentant spécial adjointe du secrétaire général, par ailleurs coordonnatrice humanitaire….