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Otages nordistes tués au Mali: des soldats d’élite bientôt réinterrogés?
Publié le samedi 26 septembre 2015  |  lavoixdunord.fr
Opération
© aBamako.com par DR
Opération Serval: mission de l`armée française au Mali
11 au 12 janvier 2013 : arrivée de la compagnie du groupement terre sur l`aéroport de Bamako.




Quatre ans jour pour jour avant les attentats de Charlie Hebdo, les otages linsellois Vincent Delory et Antoine de Léocour étaient tués à la frontière entre Niger et Mali dans le raid des soldats français contre leurs ravisseurs d’AQMI. Depuis le 8 janvier 2011, leurs familles se battent pour qu’ils soient reconnus comme victimes du terrorisme.

Pour multiplier des chances qu’elles savent minces, elles mènent un combat sur deux fronts : le judiciaire et le symbolique. Sur le premier, la famille de Vincent Delory a franchi jeudi une étape « encourageante », selon son avocat Me Berton : la juge parisienne en charge du dossier, Nathalie Poux, qui les a reçus, pourrait interroger à nouveau les responsables d’un des commandos ayant participé à l’assaut « Archange foudroyant ». Car si pour Antoine de Léocour, l’instruction a établi que la balle mortelle était celle d’un ravisseur, la famille Delory reste persuadée que Vincent aurait été tué par un tir fratricide involontaire (d’après de récentes contre-expertises, il serait mort à la fois de brûlures et d’un pneumothorax causé par une balle). Une conviction que n’avaient dissipée ni l’entretien avec les soldats d’élite au ministère de la Défense le 16novembre 2012 ni une vidéo déclassifiée (mais parcellaire) de l’assaut.
S’il ne s’agit pas d’établir la responsabilité individuelle d’un militaire – « ce qui créerait un précédent délicat », explique Me Berton –, l’enjeu est de garder cette instruction au long cours ouverte. Elle doit se poursuivre aussi en Afrique, où on tente toujours d’identifier les auteurs du rapt des deux jeunes originaires de Linselles (près de Tourcoing). Un travail qui pourrait être utile à d’autres dossiers.
Annabelle Delory, sœur de Vincent, cherche à comprendre pourquoi, cette fois-là, la France a choisi d’intervenir : « On ne veut pas un coupable, mais la reconnaissance du fait qu’Antoine et Vincent sont morts pour la France. » Sur l’autre front, elle mise sur ce qui est à ses yeux plus qu’un symbole : la Légion d’honneur à titre exceptionnel que son avocat, épaulé par une pétition de 4 000 signataires, va solliciter pour les deux Linsellois.
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