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Nigeria: les ravisseurs d`un Français liés à Aqmi ou aux groupes au Mali (Hollande)
Publié le vendredi 21 decembre 2012  |  AFP


Crise
© AFP par DR
Crise Malienne : Le président François Hollande à Alger
Mercredi 19 décembre 2012. Alger. La France et l`Algérie sont "en convergence" sur le Mali pour un retour à la paix par la voie de la négociation


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PARIS, Les ravisseurs d'un Français enlevé mercredi
soir au Nigeria sont "sans doute en lien avec Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb
islamique) ou les groupes qui sont aujourd'hui au Mali", a déclaré vendredi le
président français François Hollande.
"Il a été capturé par un groupe puissamment armé qui a tué deux Nigérians
et qui est sans doute en lien avec Aqmi ou les groupes qui sont aujourd'hui au
Mali", a-t-il dit à la radio Europe 1. "Je ne peux pas accepter qu'il y ait
des menaces permanentes sur nos ressortissants", a-t-il souligné.
"Nous devons être fermes par rapport au terrorisme tout en maintenant les
contacts pour faire libérer" les ressortissants français, a poursuivi le
président français.
"Je refuse ce commerce-là (des otages). Autant il y a des contacts qui
doivent être pris, il y a des intermédiaires qui doivent être utilisés, j'ai
le respect de la vie des otages mais vous voyez bien que ce qui est en train
de se passer, c'est une opération commerciale qui n'a rien à voir avec de la
politique et qui vise à prendre de l'argent pour ensuite acheter des armes et
déstabiliser des pays", a-t-il dénoncé.
Selon la police du Nigeria, le Français enlevé, un ingénieur, a été capturé
par une trentaine d'hommes armés qui ont attaqué la résidence de la société
pour laquelle il travaillait, dans l'Etat de Katsina, frontalier du Niger.
"Le terrorisme n'est pas une affaire qui concerne seulement les Maliens ou
qui pourrait concerner les Algériens, c'est une affaire qui concerne tous ceux
qui sont présents en Afrique, d'abord les Africains", a insisté le président
français.
Revenant sur l'adoption dans la nuit d'une résolution de l'ONU autorisant
par étapes et sans calendrier le déploiement d'une force internationale au
Mali afin de déloger les groupes islamistes radicaux qui en contrôlent le Nord
depuis l'été, François Hollande a souligné que ce texte "changeait tout".
Le moment d'une intervention militaire "n'est pas imminent", a-t-il
toutefois reconnu, précisant que la résolution allait "permettre le dialogue
politique" et "s'il y a toujours une occupation du Nord-Mali, ce seront les
Africains, seulement les Africains", avec un appui international, qui pourront
mener une action militaire, a-t-il dit.
Le rôle de la France, "c'est de lutter contre le terrorisme, c'est
d'empêcher qu'un groupement terroriste comme Aqmi, c'est-à-dire al-Qaïda,
puisse s'installer dans une partie du territoire malien et engager des
opérations de déstabilisation d'autres pays", a fait valoir le président
français.
prh/st/sd/jag

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