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Hollande : une intervention au Mali n`est "pas imminente"
Publié le vendredi 21 decembre 2012  |  Le Point.fr


François
© Autre presse par DR
François Hollande, Président de la République française


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Le chef de l`État a précisé que le texte voté à l`ONU "change(ait) tout", car il allait favoriser "le dialogue politique".

Revenant sur l`adoption dans la nuit d`une résolution de l`ONU autorisant, par étapes et sans calendrier, le déploiement d`une force internationale au Mali afin de déloger les groupes islamistes radicaux qui en contrôlent le nord depuis l`été, François Hollande a souligné que ce texte "change(ait) tout".

Le moment d`une intervention militaire "n`est pas imminent", a-t-il toutefois reconnu, précisant que la résolution allait "permettre le dialogue politique" et, "s`il y a toujours une occupation du Nord-Mali, ce seront les Africains, seulement les Africains", avec un appui international, qui pourront mener une action militaire, a-t-il dit.

Le rôle de la France, "c`est de lutter contre le terrorisme, c`est d`empêcher qu`un groupement terroriste comme Aqmi, c`est-à-dire al-Qaida, puisse s`installer dans une partie du territoire malien et engager des opérations de déstabilisation d`autres pays", a fait valoir le président français. À ce sujet, le chef de l`État a confirmé que les ravisseurs d`un Français enlevé mercredi soir au Nigeria étaient "sans doute en lien avec Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique) ou les groupes qui sont aujourd`hui au Mali".
"Une opération commerciale"

"Il a été capturé par un groupe puissamment armé qui a tué deux Nigérians et qui est sans doute en lien avec Aqmi ou les groupes qui sont aujourd`hui au Mali, a-t-il précisé. Je ne peux pas accepter qu`il y ait des menaces permanentes sur nos ressortissants."

"Nous devons être fermes par rapport au terrorisme tout en maintenant les contacts pour faire libérer" les ressortissants français, a poursuivi le président français. "Je refuse ce commerce-là (des otages). Autant, il y a des contacts qui doivent être pris, il y a des intermédiaires qui doivent être utilisés, j`ai le respect de la vie des otages, mais vous voyez bien que ce qui est en train de se passer, c`est une opération commerciale qui n`a rien à voir avec de la politique et qui vise à prendre de l`argent pour ensuite acheter des armes et déstabiliser des pays", a-t-il dénoncé.

"Le terrorisme n`est pas une affaire qui concerne seulement les Maliens ou qui pourrait concerner les Algériens, c`est une affaire qui concerne tous ceux qui sont présents en Afrique, d`abord les Africains", a insisté le président français.

Selon la police du Nigeria, le Français enlevé, un ingénieur, a été capturé par une trentaine d`hommes armés qui ont attaqué la résidence de la société pour laquelle il travaillait, dans l`État de Katsina, frontalier du Niger.

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