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L’ambassade du Mali en France : L’affreuse bassesse
Publié le mercredi 30 septembre 2015  |  Le Reporter
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Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA




Décidément, le régime d'IBK a choisi de faire de la misère du peuple l'étendard de son insouciance, de sa légèreté, et de son inconséquence. L'indécence a dépassé toutes les limites sous le régime du Mandé Massa. La condescendance est à son firmament. La vile jouissance a atteint son apogée.

Mali: devant les troupes, IBK évoque la situation dans le Nord
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, en tournée dans le sud du pays, a critiqué devant les soldats la décision de la Minusma d’instaurer une zone de sécurité dans le Nord.
AFP PHOTO / STRINGER
Les faits.



Mathias Diarra, un individu entré par effraction, disons par la petite porte, pour ne pas dire par la fenêtre au sein de notre diplomatie. C’est un fait. Et, les faits sont têtus. Il chante s’être formé depuis. Ouf ! Il est le chef de protocole à l’ambassade du Mali en France.



Normalement, il est à la retraite. Cependant, sur instruction personnelle d’IBK, il est maintenu à son poste à Paris en dépit de sa retraite. IBK l’aime parce qu’il a le sens des courbettes, de l’obséquiosité. Mathias a été fait chevalier de l’ordre national. Si Djibril Traoré, journaliste sportif qui n’a jamais effectué d’études sérieuses dans sa vie, est conseiller consulaire à Paris. Lui au moins est parti retirer à Bamako son chevalier de l’ordre national. Quant à Mathias Diarra, c’est le ministre des Affaires étrangères en personne qui s’est déplacé à Paris pour la cérémonie de remise de la médaille. Le ministre a pris naturellement un billet d’avion aller-retour. Il a passé 4 jours à l’hôtel, une cérémonie fut organisée à l’ambassade annexe pour l’occasion. L’histoire d’un banquet sur fonds publics. Ils veulent par ricochet faire plaisir à IBK qui adore le vil et chérit le banquet. Combien tout cela a coûté ? Ils s’en fichent. Le Mali est pour eux une vache laitière.

Au même moment, des gendarmes se font assassiner à Ouenkoro faute d’effectifs et de logistiques. Eux jouissent effrontément et sans vergogne de la République quand d’autres meurent comme des lapins.



Mathias un diplomate de la 25°heure



On aurait compris tout cela si Mathias Diarra au cours de sa carrière avait fait montre d’une efficacité réelle. S’il était vraiment très bon et archi-cultivé comme on aime nous le faire croire alors que des questions se posent.

Pourquoi n’a-t-il jamais répondu à un débat télévisé face aux cadres du MNLA ? Il était pourtant déjà à Paris au plus profond de la crise. Il sait qu’il ne maîtrise rien. C’est pourquoi, il avait fait profil bas. S’il avait osé, il se serait fait humilier. La bouche a des limites. Qu’a-t-il fait pour mériter que la République jette l’argent par la fenêtre pour cette cérémonie bidon, inutile ? Mathias est courtisé depuis de toutes parts pour intervenir en faveur des promotions. Il est dit qu’IBK l’appelle pour des conseils.



À dire vrai, à la retraite de Mathias, ses ex-collègues admis à la retraite ont décrie l’injustice faite à eux du fait du maintien de Mathias à son poste. IBK a voulu par ce geste se moquer d’eux. Leur dire que c’est lui le chef, qu’il fait ce qu’il veut. C’est une véritable déclaration de guerre. Eux subissent sans broncher. Manquer de courage est la pire chose. IBK croit qu’il détient un pouvoir de droit divin. Aucune unité nationale, aucune foi commune, aucun but commun ne sera atteint dans l’injustice, la gabegie, et le népotisme. Bien au contraire. IBK en nommant et maintenant un retraité journaliste de 78 ans comme ambassadeur, en maintenant des condamnés de mort comme agent consulaire, en faisant recruter personnellement une trop belle dame Mata Bagayoko à l’ambassade, en se faisant entourer de béni-oui-oui, en liant amitié avec des mafioso, finirait par se détruire soi-même. Pas le Mali mais lui-même, Inchallah.



Deux questions méritent réponses



Que valent nos décorations ? Une fois récipiendaire d’une médaille au Mali, faut-il s’en réjouir ou en pleurer ? Si nos médailles ont de la valeur certains devraient avoir honte d’en porter. IBK et ses amis doivent comprendre que nous ne vivons pas en autarcie. Les autres nations nous regardent et nous observent. De grâce, faites respecter la nation de Tiéba, de Babemba, de Sekou Amadou, etc.



Boubacar SOW
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