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Prévisions budgétaires pour 2016 : Des investissements immenses pour le bonheur des Maliens
Publié le jeudi 1 octobre 2015  |  Le 22 Septembre
Conférence
© aBamako.com par momo
Conférence de presse
Bamako le 10 avril le Ministre des finances Français Michel Sapin et Mamadou Igor Diarra ont animés une conférence de presse à l’hôtel Radisson




La loi de finances 2016 est un budget très ambitieux qui prévoit des investissements immenses pour l’ensemble de notre pays. Ce budget s’inscrit en droite ligne de la 2e partie du mandat du Président de la République, à savoir le redressement économique et social du Mali. En effet, après la signature de l’Accord de paix et de réconciliation, le Président IBK a entamé la 2e phase de son mandat placé sous le signe du développement économique et social du Mali.

Le ton de cet engagement présidentiel a déjà été donné dans la région de Sikasso, où il a séjourné, en posant ou en inaugurant d’importantes infrastructures socio-sanitaires et routières. Cet engagement présidentiel sera poursuivi en 2016 qui verra la réalisation d’énormes infrastructures pour le développement de notre pays et pour le bonheur des Maliens.

En effet, dans budget 2016, la priorité a été accordée aux dépenses d’investissement. L’examen des dépenses de 2007 à 2015 montre que le poids des dépenses courantes dans le budget a été de 64,1% en moyenne. Dans le présent projet de loi de finances, cette tendance a été renversée en ramenant le poids des dépenses courantes à 58,9%. La proportion des dépenses d’investissement, qui était en moyenne de 35,9% sur la même période, est actuellement de 41,9% dans le présent projet de loi de finances, soit un gain de 6 points. Le montant cumulé des dépenses d’investissements 2016 (du Budget ordinaire et du Budget Spécial d’Investissement, financement intérieur et extérieur) s’élève à 731,926 milliards de FCFA contre 610,245 milliards de FCFA en 2015, soit une augmentation de 121,681 milliards de FCFA. Cette augmentation s’explique essentiellement par la poursuite des projets et des infrastructures déjà entamés et surtout la dotation des nouvelles infrastructures, des nouveaux projets et de nouvelles actions porteuses de croissance.

Il s’agit, entre autres, de l’empoissonnement des fleuves pour un montant de 3,500 milliards de FCFA, l’opération «motoculteur» pour 6,069 milliards de FCFA, l’insémination artificielle et l’aviculture pour 4,000 milliards de FCFA, l’opération «tracteurs» pour 5 milliards de FCFA, la réhabilitation du barrage de Markala pour un milliard de FCFA, Programme de Développement des Filières porteuses (Anacarde, Gomme arabique et Karité) pour 2,300 milliards de FCFA, Projet de Renforcement de la Sécurité Alimentaire et du Développement des Cultures irriguées pour 11 milliards de FCFA, Projet de Renforcement de la Sécurité Alimentaire et nutritionnelle dans la Région de Koulikoro pour 8,020 milliards de FCFA, Programme de Construction 50 000 Logements Sociaux 5 milliards de FCFA, la construction du 2ème pont à Kayes pour 15 milliards de FCFA, la réhabilitation de l’Ancien pont à Kayes pour 1,5 milliards de FCFA, Fonds d’études pour Construction du 4ème Pont de Bamako pour 1 milliard de FCFA, d’études de l’Autoroute Bamako-Bougouni-Hérémakono pour 1 milliard de FCFA, du Projet Assainissement et Eau Potable de la Ville de Bamako par Kabala 10,166 milliards de FCFA, du Projet d’Accès à l’Energie et de réalisation de 36 123 Lampadaire Solaires 4 milliards de FCFA, du Projet de Renforcement de la SOMAGEP pour un milliard de FCFA, la mise en œuvre de la Réforme Foncière Sécurisée pour un milliard de FCFA.

En plus des dépenses d’investissement, la priorité à été accordée à certains secteurs notamment: au Ministère de la Défense dans le cadre de la mise en œuvre de la Loi d’Orientation et de Programmation Militaire (LOPM), au secteur du Développement Rural en vue de porter son poids dans le budget d’Etat à 15%, conformément aux instructions présidentielles, aux secteurs de l’Education, de la Santé et des autres secteurs sociaux en vue de consolider les acquis en matière d’éducation, de santé et préservation des droits de la femme et de l’enfant.

L’Assemblée nationale est saisie de ce projet de loi de finances qui doit autoriser l’exécution de ces dépenses et investissements au cours de la session d’octobre de la session qui s’ouvre «le premier lundi du mois d’octobre», c’est-à-dire le lundi prochain.

Youssouf Diallo
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