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Nord-Mali : quand Ansar Eddine tente de marginaliser Aqmi
Publié le samedi 22 decembre 2012  |  Jeune Afrique


Les
© AFP
Les trois régions administratives de Tombouctou, Gao et Kidal, dans le Nord du Mali, sont occupées depuis cinq mois par le Mouvement pour l`unicité du jihad en Afrique de l`Ouest (Mujao) et Ansar Dine (Défenseurs de l`Islam)


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Alors que conseil de sécurité a donné son feu vert au déploiement d'une force internationale au Mali, le groupe d’Iyad Ag Ghali, Ansar Eddine, essaye de saper l’influence de ses anciens alliés jihadistes d’Aqmi. Sa méthode : s’appuyer sur les autorités traditionnelles, tribales et religieuses.

Sous l’impulsion de leur chef Iyad Ag Ghali, et sur recommandations du médiateur de la Cedeao dans la crise malienne, Blaise Compaoré, les combattants d’Ansar Eddine ont renoncé à l’application de la charia au Mali pour pouvoir entamer des négociations avec Bamako. Mais leurs liens avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), avec lesquels ils n’ont pas rompu officiellement, demeurent très ambigus.

De fait, les deux groupes demeurent interdépendants dans leur prééminence au Nord-Mali.

Ils ont uni leur force pour chasser les indépendantistes touaregs du Mouvement national de l’indépendance de l’Azawad (MNLA). « Comme certaines tribus touarègues ont des accointances avec Aqmi dans la région de Kidal, Ansar Eddine devait s’allier avec le groupe jihadiste afin de pouvoir exister sur le terrain. Aqmi a donné un appui logistique, financier et politique à Ag Ghali en échange d’une plus grande proximité avec les populations », affirme une source sécuritaire à Bamako.
"Porte de sortie"

Aujourd’hui, Ansar Eddine est la seule force touarègue qui contrôle militairement et politiquement deux régions du Nord-Mali sur trois (Tombouctou et Kidal). Mais pour en être totalement maître, et négocier en position de force avec Bamako, « Ag Ghali cherche actuellement à ménager une porte de sortie à Aqmi », explique un notable du Nord-Mali réfugié dans la capitale malienne.
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