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© aBamako.com par mouhamar
Cour Suprême: Moussa MARA a rendu visite à Nouhoum TAPILY Bamako, le 10 juin 2014. Cour Suprême. Le premier ministre malien Moussa MARA, Chef du gouvernement a rendu une visite de courtoisie et de fraternité à Nouhoum Tapily, président de la Cour Suprême. |
Le drame des bousculades de Mina n’a pas laissé indifférent l’ancien Premier ministre de la République du Mali, Moussa Mara. Invité à l’émission de «Grand Jury» de la Rfm de ce dimanche 4 octobre 2015, il a demandé à ce que les responsabilités soient situées dans cette catastrophe humaine.
«Après cette phase de deuil, de condoléances, et autres, je pense qu’il est souhaitable que des conclusions soient tirées de toutes les investigations menées et du côté de l’Arabie Saoudite que celui de nos pays afin que des drames de ce type soient évités», a-t-il déclaré.
Mieux, le politique estime qu’il ne faut pas exlure la responsabilité des organisateurs du pèlerinage de nos pays respectifs pour y tirer des leçons. Mais, aussi, le pays organisateur du hadj doit aller dans le sens de ses engagements et qu’en ce moment des mesures soient prises pour voir s’il faut sanctionner ou corriger l’organisation du hadj», a-t-il déclaré.
Aussi, Moussa Mara a souligné que son pays a les mêmes problèmes d’organisation du pèlerinage qu’au Sénégal. «La corruption, le trafic d’influence, le vol, les problèmes de citoyenneté, et autres, sont une réalité un peu partout dans nos pays», a-t-il soutenu.
Face à ces nombreuses difficultés que les pays africains rencontrent dans l’organisation du pèlerinage, l’ancien chef de gouvernement du Mali estime que «nos Etats doivent progressivement se désengager des activités marchandes et impliquer davantage les privés».
Il faut rappeler que le Mali a connu le bilan africain le plus lourd avec 53 morts officielles.
Auteur: Cheikhou AIDARA - Seneweb.com
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