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Première conférence nationale du parti Yelema : Les crises sociopolitiques au cœur des débats
Publié le lundi 24 decembre 2012  |  Le Prétoire




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Les 22 et 23 décembre 2012, s’est tenue dans la salle Siramory Diabaté de Koulikoro, la première conférence nationale du parti Yéléma. Une occasion pour les membres du parti d’échanger sur les crises sociopolitiques que traverse le pays et de relancer le parti sur la stratégie à adopter pour les échéances à venir.

La cérémonie d’ouverture était placée sous l’égide du président du parti, Moussa Mara en présence des membres du parti venus des régions du Mali, de la France, du Bénin, du Togo, des Etats-Unis, du Sénégal, de la Mauritanie, du Maroc et de la Côte d’Ivoire. On notait la présence des partis amis.

Une occasion pour les militantes et militants du parti Yéléma de remettre des sacs de riz, du lait et du sucre aux déplacés du Nord.

Le représentant des partis amis, Ousmane Demba Traoré fera savoir que cette crise que nous traversons actuellement est la faute d’une génération et qu’il est grand temps pour les jeunes de prendre leur destin en main avant qu’il ne soit trop tard. Il a profité de l’occasion pour remercier le président du parti Yéléma pour son implication pour le retour de la paix dans le pays.

«Le 1er avril de cette année, les 15 millions de maliens ont vécu la pire des humiliations de leur existence avec la chute coup sur coup de Kidal, Gao et Tombouctou après la perte des autres villes du Nord, nous privant d’une partie de nous-mêmes. Nous privant de notre fierté. Nous privant de l’image que nous nous faisons de notre pays, un havre de paix, de justice, d’entente. Une terre de braves hommes qui ne reculent devant rien pour sauver la patrie», a déclaré le président du parti Yéléma, Moussa Mara.

Selon lui, la perte du Nord, plus la chute du régime le 22 mars, illustrent la crise dans laquelle notre pays est enfoncé depuis trop longtemps. Une crise qui à mis à nu la faiblesse de l’Etat, la décrépitude de l’armée, la qualité médiocre du leadership malien, l’absence de citoyenneté chez le malien. Une crise qui a montré à quel point notre démocratie qu’on vantait partout était fragile, réduite à sa portion congrue, incapable de tenir le choc d’une secousse venant de l’extérieur, a-t-il souligné

«Oui le changement, notre pays en a besoin. Plus aujourd’hui qu’hier. Plus que jamais auparavant. Quand nous disons que les leaders étaient médiocres parce qu’ils sont occupés à se servir et à s’enrichir pendant que la majorité de la population demeurait dans la pauvreté. Quand nous indiquons que le citoyen lui-même était coupable de laisser faire et qu’il doit s’impliquer sainement dans la vie publique vers le changement : on ne nous écoutait pas. Aujourd’hui nous voyons tous», a martelé Moussa Mara.

Destin GNIMADI

Envoyé spécial

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