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L'Inter de Bamako N° 386 du

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Crise au Mali : Où sont passées les intellectuelles maliennes ?
Publié le mardi 25 decembre 2012  |  L'Inter de Bamako




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Le Mali est l’un des rares pays africains à accorder des pleins pouvoirs à la femme intellectuelle Premier ministre (PM). Récemment, plusieurs d’entre elles furent nommées Directrice financière et du matériel (DFM). On dit souvent chez nous que si la femme veut, elle est capable de faire la paix. Alors pourquoi toutes ses anciennes ministres ne se sont pas donné la main pour mettre fin à la crise qui secoue notre pays ? Certaines d’entre elles ont leur entrée partout.

Des femmes se sont battues en Afrique pour libérer leur pays. S’il y a eu une grande bénéficiaire de la démocratie au Mali, c’est sans doute les femmes des associations et ONG féminines et celles des partis politiques.

S’appuyant sur des concepts importés, elles ont réussi à se faire entendre à travers des thèmes revendicatifs qui sont : droit, égalité, équité, parité, violence faites aux femmes, excision, VIH/SIDA…

Mais au-delà de leurs revendications, ces femmes politiques ou d’associations possèdent des trésors pour la perversion de nos us et coutumes. Le vent de la démocratie aidant, les Maliennes ont pris en main leur devenir. Elle a permis aux femmes de prouver leur détermination, de prendre en charge leur propre destinée par la création d’associations de toutes sortes.

Pour soutenir cette volonté, le gouvernement a adopté une nouvelle politique de promotion des femmes, qui implique les associations et ONG féminines à la mise en œuvre de l’action gouvernementale et a procédé à des nominations de femmes à des postes à responsabilité, traditionnellement réservés aux hommes. Ainsi plus de vingt femmes politiques, d’associations et d’ONG sont nommées ministre dans les différents gouvernements. Mais leur ascension n’a profité qu’à elle seule.

Ces femmes ministres sont : Mme Cissé Mariam Kaidama Sidibé (Premier ministre), Mme Diarra Afsétou Thiéro, Mme Diakité Fatoumata N’diaye, Mme Cissé Fatou Haidara, Mme Diallo Fanta Camara, Mme Ascofaré Ouleymatou Tamboura, Mme Zakiatou Walette, Mme Bah Odette Yattara, Mme N’diaye Fatoumata Coulibaly, Mme Traoré Fatoumata Nafo, Mme Sy Kadiatou Sow (Gouverneure, ministre), Mme Aminata Dramane Traoré, Mme Keïta Rokiatou N’diaye, Mme Berthé Aissata Bengaly, Mme Bah Aoua Keïta, Maître Fanta Sylla, Mme Soumaré Aminata Sidibé, Mme Maïga Zeinab Mint Youba, Mme Diallo M’Bodji Sène, Mme Diallo Aminata Sidibé, Mme DialloFadima Touré, Mme Alwata Ichata Sahi, Mme Diallo Déidia Kattra, Mme Maïga Sina Damba, Mme Diarra Mariam Flantié Diallo, Mme Gakou Salimata Fofana, Mme Konaré Mariam Kalapo, Mme Fatoumata Siré Diakité (diplomate), etc. Leur ascension leur aurait servi à créer des projets lucratifs.

Dans un gouvernement où l’enquête de moralité n’est plus de rigueur dans les nominations, rares seront les réussites dans les missions gouvernementales. La quasi-totalité des femmes ministres ont laissé des casseroles.

Le clientélisme politico-ethnique ou parental facilité par le fanatisme et la corruption fait que l’intérêt national du Mali et l’avenir du pays ne préoccupent personne. Elles se servaient de l’Etat.

Les «Niangara» du féminisme ont successivement crée des scandales financiers entre le Mali et certains partenaires au développement.

Fatou CISSE

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