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Booster le secteur de l’élevage dans le Sahel: Le PRAPS entre dans sa phase opérationnelle.
Publié le mercredi 7 octobre 2015  |  aBamako.com
Atelier
© aBamako.com par Androuicha
Atelier de lancement du Projet Régional d`Appui au Pastoralisme au Sahel
Bamako, le 06 octobre 2015. Le ministre du Développement rural Dr Bocary TRETA a, en sa qualité du ministre coordonnateur du CILSS, présidé la cérémonie d`ouverture de l`atelier régional de lancement du Projet Régional d`Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS).




Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) a officiellement démarré ses activités hier mardi 06 octobre 2015 à Bamako à la faveur d’une cérémonie de lancement riche en couleurs et en sons. Présidée par le ministre du Développement rural Dr Bocary TRETA de par sa qualité de ministre coordonnateur du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sècheresse au Sahel (CILSS), cette cérémonie qui a eu pour cadre le Centre International de Conférences de Bamako (CICB), sera suivie d’un atelier technique les 7 et 8 octobre 2015.

Approuvé par le Conseil d’Administration de la Banque mondiale le 26 mai 2015, le PRAPS est une initiative du CILSS qui a bénéficié de l’appui technique et financier de la Banque mondiale pour un montant total de 248 millions de dollars des Etats-Unis, soit environ 124 milliards de francs CFA. D’une durée de 6 ans, le PRAPS couvre six pays (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad) avec un potentiel de 2 millions de bénéficiaires. Sa genèse date de novembre 2013 à l’occasion de la Déclaration de Nouakchott sur le pastoralisme. Ses objectifs sont entre autres l’amélioration de la santé animale, l’amélioration de la gestion des ressources naturelles, la facilitation de l’accès aux marchés de bétails, et la gestion des crises pastorales.

Si la cérémonie du lancement marque ainsi le démarrage officiel des activités du projet au niveau régional, l’atelier technique des deux jours suivants quant à lui, offrira l’opportunité aux participants et bénéficiaires d’échanger et de partager des informations sur les mécanismes de mise en œuvre du projet, avec l’implication de tous les acteurs concernés, et de sensibiliser les parties prenantes sur les objectifs et résultats attendus du projet. Le ministre du Développement rural qui représentait le premier ministre à l’occasion de ce lancement, avait à ses côtés les ministres sénégalais et nigérien de l’élevage. On notait également la présence du Secrétaire Exécutif du CILSS, M. Djimé ADOUM et des représentants de la Banque mondiale et de l’Organisation mondiale de la santé animale.
Le Secrétaire Exécutif du CILSS a saisi l’occasion pour rappeler les engagements pris par les représentants des gouvernements du CILSS lors de la rencontre de Nouakchott. Selon M. Djimé ADOUM, les parties prenantes de la Déclaration se sont résolues à sécuriser les modes d’existence et les moyens de production des populations pastorales et d’accroitre le produit brut des activités d’élevage d’au moins 30% dans les six pays concernés au cours des cinq prochaines années, en vue d’augmenter significativement les revenus des pasteurs sous un horizon de 5 à 10 ans.
Pour le ministre Bocary TRETA, le secteur de l’élevage occupe une place de choix dans l’économie sahélienne. Il représente en effet selon lui, 70% du produit intérieur brut agricole en Mauritanie, 35 à 40% au Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad et 25 % au Sénégal. « Ces statistiques illustrent à suffisance que l’élevage contribue fortement aux revenus tirés des exportations du Sahel. Concernant le commerce du bétail transfrontalier du Sahel vers les pays côtiers, il représente plus de 150 millions de dollars par an en Afrique de l’Ouest. Quant à l’élevage pastoral, il fournit 70% du lait, 60% de la viande bovine et 40 % de la viande des petits ruminants. » a déclaré le ministre TRETA.

Signalons que la cérémonie de lancement s’est achevée par une conférence de presse au cours de laquelle les trois ministres et les autres responsables du projet ont apporté des éclaircissements aux journalistes sur des questions portant aussi bien sur la gestion du budget du projet que sur les marchés d’écoulement des résultats du PRAPS.

André SEGBEDJI/abamako.com



Un extrait de Pierre KAMANO lors du lancement du PRAPS
Publié le: 7/10/2015  |  aBamako.com Radio

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