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L'Essor N° 17341 du 26/12/2012

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Sortie de crise : marche pour réclamer la tenue des concertations nationales
Publié le mercredi 26 decembre 2012  |  L'Essor


Bamako:Les
© AP par DR
Bamako:Les populations s`opposent à la scission du Mali au cours d`une marche
10 avril 2012.Bamako,Mali.Les membres de la communautés arabe du Mali manifeste pour réclamer le retrait des groupes armées du nord du pays.


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« Sans la libération du Nord, pas d’élections ! Les Concertations nationales souveraines obligatoires ! A bas la IIIè République ! Vive la IVè République ! ». Voilà quelques uns des slogans qui ont le plus résonné lundi, lors de la marche organisée par le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI), les forces du Mouvement populaire du 22 mars (MP 22), la Coalition des organisations patriotiques du Mali (COPAM) et l’association « Yèrè Wolo Ton ».

La marche partie de la place de la Liberté s’est achevée au monument de l’Indépendance. Dans une déclaration lue au pied du monument, Mohamed Ag Akeratane, le secrétaire politique et à la communication de SADI a soutenu que sous la pression du MP 22, de la COPAM et de certains chefs religieux, le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré et l’ancien Premier ministre, Cheick Modibo Diarra avaient promis l’organisation de concertations nationales. De commun accord, a-t-il accusé, chacune de ces deux autorités dans son rôle a fait trainer ces concertations pour ensuite se cacher derrière une « certaine société civile aux ordres » et de faire reporter sine die les dites assises.

Le parti SADI, a annoncé son secrétaire politique, salue le fait que le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (Ndlr : ex-junte) ait pris ses responsabilités pour faire partir l’ancien Premier ministre, Cheick Modibo Diarra.

SADI, la COPAM et l’association « Yèrè Wolo Ton », estiment dans le même élan, que les militaires de Kati doivent « incessamment interpeller » le médiateur dans la crise malienne, le président burkinabé Blaise Compaoré, et exiger que Dioncounda Traoré et le nouveau Premier Diango Cissoko, « respectent strictement » les termes de l’Accord-cadre du 6 avril 2012 qui dans son article 6 prévoit l’organisation des concertations nationales.

Les concertations nationales, juge Mohamed Ag Akeratane, sont indispensables pour mettre notre pays sur le chemin du redressement de la démocratie et de la reconquête de sa partie occupée.

Le secrétaire politique de SADI a par ailleurs annoncé que son parti lance un appel à tous les patriotes et tous les partenaires et amis du Mali afin qu’ils se mobilisent pour « imposer au pouvoir », la tenue des concertations nationales souveraines afin de sortir notre pays de l’impasse et l’orienter définitivement vers la sortie de crise et la récupération des territoires livrés aux envahisseurs.

La présidente du MP 22, Mme Rokiatou Sanogo a de son côté exigé « la vérité » estimant que ce que nous vivons aujourd’hui est « très loin de la vérité ». Selon elle, la tenue des concertations nationales offrira à notre pays des organes de transition issus du peuple, et lui permettra « de définir une politique nationale claire de sortie de crise ».

S. Y. WAGUE

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