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Insecurité dans la Préfecture de Kati : Des bandits dictent leur loi à Kambila
Publié le mercredi 14 octobre 2015  |  Les Echos
Découverte
© AFP par Habibou Kouyaté
Découverte d`un charnier près du camp de Kati
Bamako, le 4 décembre 2013. Un charnier de 21 cadavres de bérets rouges a été découvert dans les environs du camp militaire Soundjata Keita de Kati




Dans la nuit du 7 octobre 2015, les bandits ont profité de l’état désastreux de la route pour dépouiller les usagers avant de prendre la fuite à bord d’un véhicule non immatriculé. Le braquage a eu lieu aux environs de 22 h, entre la Commune rurale de Kambila et le Dral, à 4 km de la ville de Kati.

L’insécurité devient de plus en plus grandissante dans la préfecture de Kati. Après plusieurs attaques dans les sites aurifères de Kourémalé et de Kokoyo au mois de septembre, les bandits armés ont profité du mauvais état de la route pour soulager de leurs biens des usagers de la route Kati-Dral.

En cette période de fin d’hyvernage, il est très difficile de rallier le Dral (Commune rurale de Kambila) à partir de Kati en raison du mauvais état de la voie reliant notre pays au Sénégal et à la Mauritanie. Les gros porteurs aussi bien que les véhicules personnels et les motocyclistes ont du mal à parcourir la route. Profitant de cet état désastreux, les bandits armés mènent des braquages un peu partout.

Mercredi dernier, aux environs de 22 h, les bandits armés ont opéré un braquage, entre le village de Kambila et le Dral, marché à bétail. Plusieurs personnes ont été mises aux arrêts à bord de leurs véhicules et motos et dépouillées de leurs marchandises et liquidités. Les bandits étaient armés avec des fusils de guerre et de pistolets, a témoigné une victime.

Les bandits ont ensuite réussi à prendre la fuite à bord d’un véhicule non immatriculé. Heureusement, il n’y a pas eu de blessés au cours de l’opération. Alertées, les forces de la gendarmerie de Kati se sont rendues sur les lieux pour constater les dégâts. Cette attaque n’est pas la première du genre dans la zone. Les attaques sont fréquentes aussi sur l’axe Kati- Faladié.

Abou Kamara
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Les Echos N° 3864 du 3/5/2012

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