Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L'Essor N° 17341 du 26/12/2012

Voir la Titrologie

  Sondage

 Autres articles

 Météo


Comment

Politique

Libération du Nord : Un général français dirigera la mission Européenne de formation de l’armée
Publié le jeudi 27 decembre 2012  |  L'Essor


Mission
© Autre presse
Mission européenne au Mali : Général François Lecointre pressenti commandant
Photo : François Lecointre


 Vos outils




Le général François Lecointre, un Français de 50 ans, sera nommé tout début 2013 à la tête de la mission de l’Union européenne de formation de l’armée malienne, annonce l’Agence France Presse citant un source proche du dossier, et confirmant une information du journal français le Figaro.

Un contingent européen doit être constitué au début de l’année afin de préparer notre armée à reprendre le contrôle du nord du pays, aux mains de groupes islamistes armés.

Il sera composé de 400 à 500 hommes au total, selon cette même source officielle française : environ 250 instructeurs, assistés de soldats chargés de la logistique et de la sécurité de la mission.

La France ayant été choisie par ses partenaires européens comme « nation cadre » de cette mission de formation, c’est un Français qui en assurera le commandement, selon cette source jointe par l’AFP.

« La France a marqué sa disponibilité pour assurer le rôle de nation-cadre et a proposé la candidature du général de brigade François Lecointre au poste de chef de mission », a déclaré pour sa part le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay, Vincent Floreani, lors d’un point-presse mercredi.

« Le président du comité militaire de l’Union européenne (un Français, le général Patrick de Rousiers, ndlr) a pris acte de cette candidature et l’a transmise à la Haute représentante, Mme Catherine Ashton, qui doit confirmer ce choix », a ajouté M. Floreani.

Né en 1962, François Lecointre, Saint-cyrien, a commandé le 3è régiment d’infanterie de marine de Vannes, et à ce titre il a notamment servi en Côte d’Ivoire fin 2006-début 2007. Auparavant, il avait été engagé en Irak lors de la première guerre du Golfe (1991), au Rwanda dans le cadre de l’opération Turquoise (1994) ou encore à Sarajevo en 1995. Depuis 2011, il commandait la 9è brigade légère blindée de marine à Poitiers.

Après plusieurs mois de discussions, les ministres des Affaires étrangères de l’UE s’étaient mis d’accord le 10 décembre sur le principe de cette mission de formation et de réorganisation de l’armée malienne, afin que celle-ci soit « en mesure de mener des opérations de combat » visant à restaurer l’intégrité territoriale du pays ».

Par ailleurs, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian estime que l’intervention militaire de la force africaine pour chasser les islamistes armés du nord de notre pays « pourra avoir lieu au premier semestre de l’année prochaine », dans une interview à paraître lundi dans le quotidien français La Croix.

« La France apporte un soutien technique à la Cédéao (la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) dans la constitution d’une force capable d’aider le Mali a retrouver l’intégralité de son territoire », souligne le ministre.

« Le concept opératoire est en train de s’affiner. L’intervention militaire pourra avoir lieu au premier semestre de l’année prochaine », poursuit-il.

« Pour l’instant, il n’y a pas de solution politique » à la situation au Mali, constate Le Drian, selon qui « les Etats de la région ont conscience des risques que représentent, pour leur sécurité, les agissements des bandes terroristes armées qui s’en prennent aux populations et se livrent à toutes sortes de trafics ».

La France et les Etats-Unis, précise-t-il, apporteront à la coalition africaine un soutien dans le domaine de la logistique, de l’observation, du renseignement et de la formation.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté il y a une semaine à l’unanimité une résolution autorisant « pour une période initiale d’un an », le déploiement d’une force internationale dans notre pays, mais des réserves demeurent quant à ses capacités.

Interrogé sur la situation des otages français au Sahel, Le Drian évoque « une logique infernale que nous ne pouvons pas laisser évoluer ainsi ».

« Nous nous occupons de très près des otages et faisons tout notre possible pour obtenir leur libération. Mais cela ne nous empêche pas de considérer que l’enjeu de l’intégrité du Mali est essentiel pour la sécurité de ce pays, comme pour celle de la France et de l’Europe », déclare-t-il.

 Commentaires