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Hollande sur les otages : Ne pas donner de "crédibilité" à la parole des ravisseurs
Publié le jeudi 27 decembre 2012  |  AFP


François
© Autre presse par DR
François Hollande, Président de la République française


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RUNGIS (France) - Le président François Hollande a estimé jeudi, au surlendemain d`un message d`Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) accusant Paris de bloquer les négociations, qu`il ne fallait pas donner de "crédibilité" à la parole des ravisseurs des otages français en Afrique.

Interrogé sur ce point par des journalistes, lors d`un déplacement au
marché de Rungis (Val-de-Marne), le chef de l`Etat a répondu: "moins on en
dit, mieux c`est, on peut travailler".

"Des contacts (avec les ravisseurs, ndlr), il y en a, et ce n`est pas la
parole des ravisseurs qui peut être aujourd`hui la parole crédible", a-t-il
ajouté, insistant: "la meilleure des façons pour sortir nos ressortissants des
mains qui les ont capturés est de rester le plus discret possible et de ne pas
rentrer dans je ne sais quel débat".

"Nous sommes chaque jour mobilisés pour la libération de nos otages, nous
essayons de prendre tous les contacts nécessaires et ce ne sont pas les
ravisseurs qui peuvent ici faire la leçon", a-t-il encore assuré, soulignant
que "la question des otages a toujours été traitée au plus haut niveau".

Pour François Hollande, "protéger nos ressortissants, lutter contre le
terrorisme, assurer la libération de nos otages, tout ça n`est pas
contradictoire".

"Mais je dis aux preneurs d`otages: il est temps que vous les libériez",
a-t-il averti avant de rappeler que "la France soutiendra les pays africains
dans le cadre d`un mandat des Nations unies qui vient de leur être donné pour
préserver l`intégrité du Mali et lutter contre le terrorisme".

François Hollande a précisé qu`il tiendra vendredi une nouvelle réunion sur
le sort des otages et communiquera ensuite "toutes les informations dont nous
pouvons disposer" aux familles.

Mardi, dans une vidéo publiée par l`agence de presse mauritanienne en ligne
Sahara Medias, Aqmi a accusé le gouvernement français de bloquer les
négociations que l`organisation dit avoir proposées pour la libération des
quatre otages français enlevés en septembre 2010 au Niger.

"L`arrêt des négociations et leur blocage total relèvent de la
responsabilité de la France, quant à nous, nous sommes pour les négociations
et nous l`avons dit aux Français voici un an déjà", affirme dans cette vidéo
Abou Zeid, un des dirigeants d`Aqmi. "La France n`a pas daigné répondre
jusqu`à présent à notre offre de dialogue", ajoute-t-il.

Au total, la France compte en Afrique neuf otages dont huit au Sahel et un
en Somalie depuis le 14 juillet 2009, détenu par des insurgés islamistes.

Au Sahel, Aqmi détient depuis le 16 septembre 2010 quatre employés du
groupe nucléaire français Areva et de son sous-traitant Satom, enlevés au
Niger, et depuis novembre 2011 deux Français capturés dans le nord du Mali.
Une septième personne a été enlevée le 20 novembre dans l`ouest du Mali par un
autre groupe islamiste armé, le Mujao. Enfin, un ingénieur français de 63 ans
a été enlevé le 19 décembre au Nigeria par le groupe islamiste Ansaru qui
serait lié aux islamistes nigérians de Boko Haram.
bur-ha/mad/jag



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