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Mali : mieux vaut mener seul la guerre, si possible (leader politique)
Publié le jeudi 27 decembre 2012  |  peopledaily.com




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Le président du parti YELEMA ( le changement), Moussa Mara, préférant en premier lieu les négociations pour la résolution de la crise sécuritaire du Mali, a souhaité mercredi lors d'une conférence de presse que le Mali fasse seul la guerre, si possible, en cas d'utilisation de la force armée.

Pour la libération des régions du nord du Mali, le parti YELEMA, par la voix de son président, pense que la ''solution passe par les négociations, mais que tout n'est pas négociable''.

Selon M. Mara, '' en matière de négociation, ce qui est important, ce n'est pas l'interlocuteur, mais malheureusement c' est ce qu'on voit au Mali''.

Celui-ci a ajouté que '' l'intégrité du pays, sa laïcité, la justice, les principes républicains dans l'armée qui doit être présente sur toute l'étendue du territoire national, ne sont pas négociables, sinon on créera d'autres rebellions''.

Par ailleurs, M. Mara a ''regretté le fait qu'on ne sent pas que le Mali est un pays en guerre'', sans oublier ''l'attitude de la communauté internationale qui indique qu'une intervention militaire ne sera possible avant l'automne 2013''.

A l'en croire, la communauté internationale ''traîne les pieds en donnant l'impression d'accélérer tout en freinant, donc on ne bouge pas''.

Ainsi, dit-il, ''il appartient au Mali de mener seul la guerre, si possible''. Pour ce faire, a-t-il ajouté, il y a des ''leviers notamment la loi 2004-051 adoptée par le gouvernement malien en novembre 2004, qui a pris des dispositions dans ce sens''.

Evoquant le budget d'Etat 2013, M. Mara estime que le '' montant alloué à l'armée malienne, soit 120 milliards de francs CFA, est peu''. On n'y sent pas l'effet de la guerre contrairement aux années 2011 et 2010 qui avaient respectivement 116 et 111 milliards de francs CFA''.

D'autre part, le parti YELEMA se dit ''favorable'' à la tenue des élections, mais à conditions que les ''grandes agglomérations soient libérées et que les réfugiés retournent au pays''.

Celui-ci a précisé qu'il serait ''utopique d'espérer que tous les réfugiés regagneront le bercail car certains réfugiés de la rébellion de 1990 sont toujours hors du Mali''.

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