Le Groupe Pivot-Droits et Citoyenneté des Femmes (GP-DCF) a organisé, le 26 décembre, au Centre Aoua Kéîta, une rencontre en vue de partager le document du projet d’appui à la participation des femmes dans le processus politique de la transition au Mali avec le maximum d’organisations féminines.
Nana Sissako
Le projet d’appui à la participation des femmes dans le processus politique de la transition au Mali a été élaboré et validé en collaboration avec les organisations faitières féminines sur initiative du GP-DCF. Cela avec l’appui technique du National Democratic Institute (NDI) sur financement de l’Ambassade Royale du Danemark. Il s’agit d’un document reflétant la vision de la femme malienne sur les grandes questions de la transition.
En vue de mieux diffuser ce document, le Groupe Pivot-Droits et Citoyenneté des Femmes (GP-DCF) a initié, une journée de mobilisation sociale, le 26 décembre, au Centre Aoua Kéîta. Ont pris part à cette rencontre, les organisations de la société civile féminine. En plus de la présidente du GP-DCF, Mme Traoré Nana Sissako, on notait aussi la présence du Directeur résident du NDI, Badie Hima.
En organisant cette journée, le GP-DCF et ses partenaires veulent que les préoccupations de la femme malienne puissent être prises en compte lors des concertations nationales des forces vives et au processus de la transition. C’est pourquoi, on pouvait lire sur les banderoles : « Hommes et femmes du Mali, mobilisons nous pour la prise en compte des préoccupations des femmes durant la transition » ; « la prise en compte du genre est une question d’équité, de justice sociale et de développement global de l’ensemble de la communauté ». Cette rencontre, précisera Mme Traoré Nana Sissako, aura permis de créer une synergie pour une meilleure participation de la femme malienne. Il s’agissait de faire un plaidoyer pour l’équilibre du genre. A travers un exposé, Mme Bintou Founè du Wildaf a donné toutes les informations concernant les contributions des organisations féminines aux concertations nationales et au processus de transition au Mali. Dans ce document, les femmes du Mali ont formulé plusieurs recommandations notamment la consolidation des acquis constitutionnels et le maintien des institutions de la République en vigueur, la création de nouveaux organes à savoir le Haut Conseil d’Etat, le Conseil National de Transition, la Commission Nationale aux Négociations. Sans oublier, le respect des textes régissant l’armée, le plaidoyer pour l’adoption d’une loi sur la participation politique et publique de la femme, l’élaboration d’un chronogramme des élections d’ici le 31 janvier 2013.
