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Reconquête des régions sous occupation : Les carottes seront bientôt cuites pour les terroristes du Mujao et d’Aqmi
Publié le vendredi 28 decembre 2012  |  L'Agora


Les
© AFP
Les trois régions administratives de Tombouctou, Gao et Kidal, dans le Nord du Mali, sont occupées depuis cinq mois par le Mouvement pour l`unicité du jihad en Afrique de l`Ouest (Mujao) et Ansar Dine (Défenseurs de l`Islam)


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Le 20 décembre dernier est désormais une date qui est rentrée dans les annales de l’Histoire du Mali. Il s’agit de la résolution votée par les Nations unies pour une intervention militaire. Depuis, on assiste à une furie sauvage : amputions de mains ou de pieds, destructions des mausolées de la part des occupants du Nord. D’ou l’urgence d’agir. Les populations, quant à elles, répondent au besoin de l’union sacrée autour du Mali. Tout, en effet, porte à le croire. Au regard de la convergence des efforts qui est aujourd’hui une réalité au sein des populations, l’on peut dire sans le moindre risque de pouvoir se tromper que les carottes seront bientôt cuites pour les terroristes qui pilotent à vue dans le Nord du Mali.


MALI – Ces combattants du Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) occupent notamment le Nord du pays. AFP
Que peut-on faire sans une synergie d’actions ? Un bon point pour les braves populations du Nord du Mali affichant chaque jour que Dieu fait une mémorable résistance, malgré la puissance de frappe de la bande d’énergumènes qui occupent les zones concernées. Un bon point encore, au regard de la bonne intelligence qui prévaut au sein des populations. Sans nul doute, il s’agit d’une grande vertu sociale qui commence déjà, à porter ses fruits. Trop tôt pour qualifier ce qui se passe au nord de débandade. Mais une chose est sûre, c’est la tour de Babel dans ce milieu de barbares. En clair, les occupants ne parlent plus le même langage. Ce sont des fossés aux dimensions insondables qui se creusent davantage entre eux depuis le 20 décembre dernier, date du vote de la résolution par les Nations unies, autorisant l’intervention militaire au Mali.

L’armement malien fait peur

La panique s’installe dans les rangs des terroristes depuis qu’ils ont appris que l’armée malienne est entrée en possession de son armement bloqué pendant quelques semaines, au port de Conakry. Ainsi, il n’est plus question pour Iyad Ag ALI et sa bande de fous de Dieu de chercher de midi à quatorze heures. Au pas de course, ils se sont repliés tout simplement sur Kidal, laissant les villes de Gao et Tombouctou entre les mains des terroristes d’Aqmi et Mujao. Ce retrait du leader d’Ançar dine dans sa région natale, reste toutefois un signe qui montre que les terroristes n’ont rien pour faire face à l’armée malienne.

Urgence d’agir

Ces derniers temps, ils multiplient les exactions notamment sur les jeunes et les femmes. Tenez-vous bien : des jeunes sont fouettés pour avoir pris du thé ou des boissons alcoolisées ; des femmes sont sérieusement flagellées à cause de leur déhanchement : démarche jugé provocatrice (parce ce qu’elles font trembler leurs fesses, excusez-nous pour les termes, Ndlr). On ne peut plus pratiquer le sport, plus de grin, plus de fête. Pire, ils ont ouvert des écoles sans programme pour occuper les jeunes. Hélas, pour formes quel type d’hommes avec quels enseignants !

En plus, beaucoup de jeunes ont déserté des rangs du groupe Ançar dine pour se glisser du côté des terroristes du Mujao et Aqmi pour de l’argent. D’où l’urgence à agir.

Zanga

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