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Le Mali "n`attendra pas des mois" pour "la guerre contre les terroristes" (président)
Publié le lundi 31 decembre 2012  |  AFP


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© aBamako.com par as
Adresse à la nation du président par intérim Dioncounda Traore à l`occasion de la fete nationale.
21/09/2012. Bamako. JT de 20h.


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BAMAKO, 31 déc 2012 (AFP) - Le Mali "n`attendra pas des mois" pour lancer
"la guerre contre les terroristes", a affirmé le président malien par intérim
Dioncounda Traoré lundi soir dans un message à la Nation, en allusion à
certains groupes armés liés à Al-Qaïda occupant le nord de son pays depuis
neuf mois.
"La guerre légitime, légale, rapide et propre que nous voulons mener avec
l`appui de la communauté internationale" contre les groupes occupant le nord
du Mali "requiert davantage de temps pour régler tous les détails techniques,
stratégiques et politico-juridiques", a déclaré M. Traoré, qui s`exprimait à
l`occasion de la nouvelle année.
"Cependant, je puis vous assurer d`une chose: c`est que le Mali n`attendra
pas des mois, comme certains semblent le préconiser. Nous n`attendrons pas que
le cancer fasse des métastases dans tout le corps. La guerre contre les
terroristes se fera plus tôt qu`on ne le pense et l`armée malienne y jouera
les premiers rôles", a-t-il ajouté.
Selon lui, l`armée malienne "sera aux avant-postes et elle se prépare
activement conformément à sa vocation à entreprendre dans un avenir proche la
reconquête" des régions occupées.
Le 20 décembre, le Conseil de sécurité de l`ONU a donné son feu vert à
l`envoi d`une force internationale pour chasser les islamistes du nord du
pays, en fixant des conditions qui ne devraient pas rendre possible son
déploiement avant des mois.
Aucun calendrier précis n`a toutefois été décidé pour ce déploiement,
programmé par étapes selon l`ONU, qui a également insisté sur la nécessité de
dialoguer avec les groupes armés du Nord rejetant le terrorisme et la
partition du pays.
En novembre, l`envoyé spécial de l`ONU au Sahel, Romano Prodi, avait jugé
que tous les experts s`accordaient pour dire qu`une action militaire dans le
nord du Mali ne serait pas possible avant "septembre 2013".
Selon Dioncounda Traoré, "l`offre de dialogue" de Bamako faite aux Maliens
ayant décidé de s`exprimer par les armes "reste intacte".
"Nous sommes prêts à engager un dialogue honnête et sincère dès que les
préalables en seront réalisés. Je les engage à saisir cette opportunité et
cette main tendue avant qu`il ne soit trop tard", a-t-il prévenu.
Selon lui, 2012 a été "une année noire, une année tragique" pour le Mali,
secoué en janvier par une offensive de groupes armés qui ont profité de la
confusion créée par un coup d`Etat militaire le 22 mars pour prendre, entre
fin mars et début avril, le contrôle des trois régions du vaste Nord, en
grande partie désertique.
Aujourd`hui, a-t-il constaté, les trois régions administratives formant le
Nord (Kidal, Gao et Tombouctou) ainsi qu`"une partie de la région de Mopti
(centre) sont occupées par des irrédentistes, des terroristes - jihadistes et
autres salafistes - se réclamant de l`islam mais en réalité tenant d`un
anti-islam intégriste et rétrograde, des narcotrafiquants et d`autres acteurs
du crime organisé et transfrontalier".
"Ces obscurantistes sortis tout droit du Moyen Age" ont fait du Mali "un
entrepôt d`otages et un sanctuaire pour les barons de la drogue", a dénoncé
Dioncounda Traoré, en reconnaissant des "erreurs d`appréciation" et un "manque
d`anticipation" des autorités maliennes.
"En dépit des difficultés, je voudrais dire très fort que ma conviction est
intacte dans la perspective imminente de la libération totale du Mali et que
mon espoir est également intact dans le retour du Mali parmi les grandes
nations démocratiques et laïques du continent", a-t-il affirmé.

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