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Bakary Bagayoko, phytothérapeute : Il faut que nous rentrions dans notre culture
Publié le jeudi 3 janvier 2013  |  Le Relais




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Le mardi 11 décembre 2012 le fondateur du cabinet médical « Fantanw Jigi », Bakary Bagayoko, a accordé une interview au journal « Le Relais » sur le traitement des maladies à base de plantes médicinales.

Interview !

Relais : Pouvez-vous présenter votre organisme aux lecteurs du journal « Le Relais » ?

Bakary Bagayoko : Je suis Bakary Bagayoko, technicien supérieur de santé, 40 ans d’expérience professionnelle. Je suis promoteur d’un cabinet médical du nom de « Fantanw Jigi » en commune VI à Bamako. A travers ça je veux étendre mes activités principalement à Bougouni dont je suis originaire, grâce à l’apport de feu Faran Samaké qui fut mon professeur en psychiatrie.

Le cabinet porte sur 3 médecines : la médecine conventionnelle, la phytothérapie c’est-à-dire l’exploitation rationnelle de nos plantes et la télémédecine. En dehors de ça on porte une attention particulière sur la médecine psychosomatique. Les conflits, familiaux, professionnels et sociaux nous créent ce que l’on appelle le stress. Le stress est une sorte de désorganisation du fonctionnement normal de l’organisme. Cela peut avoir des conséquences très dangereuses sur l’individu, sur la famille et sur l’entreprise.

Grâce à la collaboration avec des professeurs en Europe, on a travaillé de façon approfondie sur ces thèmes là. Nous voulons travailler maintenant avec les populations afin d’apporter notre modeste contribution au bien-être des individus.

Relais : Sur quoi s’appuie exactement votre traitement ?

Bakary Bagayoko : Nos activités s’appuient sur trois volets : Le 1er volet est la phytothérapie : On va mettre sur le marché d’abord les thés après les sirops vont suivre. Ce sont des thés qui vont lutter contre le tabagisme. Le tabac est un poison très dangereux pour l’organisme. Il y a des troubles dans l’organisme qui sont liés au stress. Quand on n’arrive pas à maîtriser ses émotions, cela provoque une sorte de fatigue générale. Pour lutter contre cette fatigue certains prennent des excitants. Au contraire en prenant des excitants, ceux-ci augmenteront les troubles. Dans ce cas on croit qu’on est malade et qu’en prenant des excitants, le mal va disparaître. Et c’est le thé qui va lutter contre le stress.

Aussi, la magie noire prédomine en Afrique noire et cela a des conséquences très redoutables parce ce qu’en ce moment on entre directement en contact avec les démons. Ce fait donne aussi des dérèglements chez l’individu. Le thé « Lanfia » aussi permet de lutter contre ça.

En même temps que le tabagisme, le thé « Lanfia » lutte contre les troubles sexuels de l’homme aussi bien que de la femme. Mais il y a un problème qui accule tout le monde qu’on appelle la rectocolite. Nous sommes entrain de faire un travail de synthèse des recherches faites de façon éparpillée par des centres de recherche en matière.

Relais : Par quels moyens la population peut s’approprier de ce traitement naturaliste à nos jours ?

Bakary. D’abord par la sensibilisation. Il faut que les gens s’informent sur notre méthode. Nous travaillons sur toutes les branches de la médecine, mais on s’est rendu compte que la phytothérapie n’a pas d’effet secondaire sur l’organisme. La communauté peut commencer à travailler avec nous en achetant les thés qu’on va mettre sur place. En 10 minutes déjà l’effet du thé commence et tu te rends compte que le produit est efficace. Si tu veux laisser le tabac aussi, on te soumet au traitement de la méthodologie du professeur Coué, la dedans il y a un côté psychologique. En conclusion je demande aux jeunes, aux femmes et aux cadres du pays d’unir leurs efforts pour le développement de ce pays. Il faut que chacun apporte sa petite connaissance au développement du pays. Il faut maintenant que nous rentrions dans notre culture qui permettra à nous et aux générations futures de sortir de ce trou profond.

Propos recueillis par

Seydou Koné

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