Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Faits Divers
Article
Faits Divers

Justice pour Sankara : quand même, un anniversaire heureux !
Publié le mercredi 21 octobre 2015  |  Le Reporter




Il faut croire que la page Blaise Compaoré est définitivement tournée au Burkina Faso. Ce 15 octobre 2015, la télévision nationale burkinabè a largement diffusé les glorieuses pages politiques du passage de Thomas Sankara à la tête du Burina Faso. Dans le pays des hommes intègres, désormais le mort tient le vif. Thomas Sankara est définitivement réhabilité au grand plaisir de la jeunesse d’aujourd’hui et celle de son époque.
15 octobre 1987-15 octobre 2015, il a fallu attendre 27 ans pour assister aux premières inculpations dans la tragédie de l’assassinat du capitaine Thomas Sankara, président du Faso (Le PF). Cela fait de cette date commémorative de son assassinat un moment de victoire dans la permanence du combat multiforme de tous ceux qui ont cru à la voie africaine de l’émancipation des peuples que Sankara avait réellement réincarnée presque 30 ans après le combat des pères fondateurs.
En ce jour anniversaire de cette tragédie africaine, je rends hommage au combat soutenu de sa veuve, Madame Mariam Sankara. J’associe à cet hommage, tous les membres de l’Union de la Jeunesse Africaine Thomas Sankara (dont je fus le premier responsable), ceux de l’Association Thomas Sankara du Mali (Youssouf Maïga, Ousmane Sow, etc.), de l’Association Diallo Telly de la Guinée, l’Association Cheikh Anta Diop de Dakar, la Jeunesse OUA du Mali (Modibo Keita) et des étudiants maliens, dont un certain Oumar Mariko (alors gardien du Temple de l’UNEEM), Djiguiba Keita (PPR finalement installé au Burkina Faso), Harouna Barry, Kalifa Diamoutène dit Pyarra, etc.
À tous ces jeunes de l’époque qui se sont battus pour la justice pour Thomas Sankara, il faut ajouter des hommes de presse, comme Sennen Andriamirano (Jeune Afrique), Marie-Roger Boloa et Rachid Ndiaye de Africa International, David Gazunki du Rwanda (journal Coumbit) et Armel Chatelier (dont j’attends toujours un exemplaire de la thèse sur l’œuvre de Thomas Sankara : la pensée politique de la nouvelle génération africaine).
Enfin, la jeunesse burkinabè de l’époque regroupée autour de Guy Yogo. Que Deme, Malick et Koukou Konso Tall trouvent ici l’expression de mes pensées déférentes pour leurs sacrifices de jeunesse. La jeunesse du parti And Jëf du Sénégal, de l’Union des Scolaires Nigériens (USN) du Niger ont été à la hauteur de cette lutte. J’exprime toute mon admiration pour l’engagement de la jeunesse sankariste actuelle, en lutte au Burkina Faso, qui ouvre une nouvelle page de l’histoire du Burkina, mais aussi de l’Afrique de l’Ouest.
Souleymane KONE, militant panafricaniste, ancien ambassadeur
Commentaires