Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Les Echos N° 3998 du 3/1/2013

Voir la Titrologie

  Sondage

 Autres articles


Comment

Société

Apres 100 jours de grève des enseignants : Les étudiants ont marché hier sur la Primature
Publié le jeudi 3 janvier 2013  |  Les Echos


Marche
© aBamako.com par A S
Marche des Etudiants du Mali
Bamako,le 02 janvier 2013 à la place de l`Indépendance.Les Etudiants maliens réunis au sein de l`AEEM ont réclamé la reprise des cours à travers une marche


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les étudiants des Facultés des universités du Mali ont marché le mercredi 2 janvier 2013 sur la Primature pour demander aux autorités de prendre des dispositions rapides afin qu'ils rentrent en classe. Les étudiants semblent déterminés à sauver l'école en mettant les autorités devant leurs responsabilités. Une marche est partie du monument de l'Indépendance à la Primature pour exiger la réouverture des classes. Les marcheurs sont des étudiants de la Fast, de la FMPOS, de l'Eni-ABT et de l'IPR/Isfra, etc. Ils étaient des milliers à dénoncer la grève des enseignants du supérieur qui était à son 100e jour. A la Primature, les doléances ont été lues et remises à Oumar Kanouté, directeur de cabinet du Premier ministre.

Les élèves et étudiants, à travers leur bureau de coordination, demandent aux autorités du pays d'instruire aux enseignants grévistes de reprendre les cours, d'améliorer les conditions de vie et d'études de leurs camarades de l'Université de Ségou. Ils ont aussi demandé aux ministères en charge de l'Education de tout mettre en œuvre pour qu'une solution rapide soit trouvée afin que les élèves du Nord puissent être dans leur droit d'étudier.

Dans un document de 4 pages, chaque comité AEEM des facultés y énumère ses priorités. Parmi lesquelles on peut retenir, la révision des textes du système licence/master/doctorat (LMD), la révision des résultats dans les Facultés de droit privé et public, à l'Université des lettres et sciences humaines, la restitution des mémoires et la délivrance des diplômes... D'autres problèmes internes des facultés sont consignés dans les doléances. Pour le secrétaire général du bureau de coordination de l'AEEM, la lutte ne fait que commencer. «D'autres mouvements suivront tant que les étudiants ne seront pas mis dans leur droit légitime», a-t-il averti.

Le directeur de cabinet, recevant les doléances, a promis de les remettre à qui de droit et assuré les marcheurs que le gouvernement va s'atteler à la résolution des problèmes de l'enseignement supérieur.

Aminata Traoré

 Commentaires