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Mali : La création d’un Etat factice Azawad facteur d’inquiétude pour la survie de l’Etat Malien.
Publié le vendredi 18 mai 2012   |  Le Politicien


Le
© AP par DR
Le MNLA sur ses positions du nord.
11 avril 2012.Tombouctou,Mali.Une incursion sur les terres du Mouvement National pour la Libération de l` Azawad


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Depuis la partition du pays en deux entités, les Maliens se posent de plus en plus sur la possibilité de réunifier les deux parties. Des commentaires tous azimuts se font au sujet du rôle de l’Armée Nationale, qui est l’objet de toutes les critiques. On la tient responsable, de ce qui est arrivé au Nord. Si les uns disent que l’Armée a failli à son devoir de garant de l’intégrité du territoire, d’autres contre, accusent la communauté internationale d’avoir fait les yeux doux aux rebelles dans la prise des régions du Nord.

Ceux qui accusent l’armée s’appuient sur la facilité avec laquelle les villes du Nord sont tombées les unes après les autres, dans la main d l’ennemi. Nos soldats, au lieu de résister face à l’envahisseur ont pris la poudre d’escampette pour sauver leur tête. Ils ont laissé ainsi, les populations à elles mêmes. Sans moyen de défense, elles ont accepté le fait accompli. Les militaires ont abandonné les camps et armements dans la main des ennemis.

Ces derniers plus aguerris et connaissant le manque de combativité des soldats maliens, pour s’emparer de ces camps et armes pour asseoir leurs autorités. C’est la première fois dans l’histoire de l’armée malienne, que des camps tombent sans la moindre résistance. Ce que d’aucuns qualifient de honte nationale.

Par ailleurs, les personnes qui soutiennent l’armée affirment le contraire. Pour elles, il n’a pas de fuite de responsabilité mais de repli tactique pour manque de munition. Ces personnes vont plus loin accusant le régime défunt de créer cette situation de toute pièce pour vouer nos soldats aux gémonies. « Quand dans une troupe, on manque de munitions, d’hommes de rang, de nourriture, on se laisse avoir par l’ennemi. Pas de débandade de l’armée, mais au contraire, manque de renforts logistiques et humains.

Depuis la fuite de ces soldats, les rebelles multiplient les menaces à l’endroit des nouvelles autorités. Ils lancent des défis à qui entendre que leur objectif est atteint, car les régions Nord se trouvent dans leurs mains. Une façon de délimiter leur territoire. Et cela sous l’œil vigilant de la junte, qui semble oublier les raisons de son coup d’Etat. Confinée dans leur rôle de garant de l’intégrité territoriale, la junte est restée dans la léthargie. Les populations du Nord qui se sentent humilier par les rebelles, tendent la main à la CEDEAO, pour les libérer. Les élus de ces localités ne veulent rien comprendre de l’attitude des autorités actuelles. Partout, on entend les belles paroles, qui ne servent pas à grand-chose. Le discours m’as-tu entendu ou vu, est dépassé.

Les menaces qui pèsent sur la république sont graves. On risque d’assister à la Soudanisation ou Somatisation. plus les temps durent longtemps, plus ces rebelles gagneront du terrain. Arrivé à un niveau, il n’est pas exclu, qu’ils demandent une fédération et ensuite devenir une confédération. Chaque entité aura une autonome de gestion dans une confédération de fait.

Les appels du Maire de Gao se situent dans ce sens. que les autorités fassent siennes ses déclarations et prendre les mesures idoines pour sauver le Mali de la partition pour toujours.

Hassane Kanambaye

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