Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

2ème Journée Mondiale de la Statistique (JMS): L’INSTAT rencontre les utilisateurs de ses données
Publié le lundi 26 octobre 2015  |  Le 22 Septembre




La Journée mondiale de la statistique est une manifestation mondiale qui se tient tous les 5 ans et qui vise à promouvoir l'importance de la statistique officielle. Créée par la Division de statistique de l'ONU, elle a été officiellement célébrée pour la première fois le 20 octobre 2010. Pour cette 2ème commémoration, l’accent a été mis sur l’importance de la qualité des statistiques officielles au regard de l’analyse et de la prise de décisions politiques éclairées en faveur du développement durable.
La JMS vise à sensibiliser le public sur l’importance de la statistique dans le développement économique et social. L’Institut National de la Statistique du Mali (INSTAT), service central du Système Statistique National (SSN), qui assure le Secrétariat permanent du Comité de Coordination Statistique, a organisé la célébration de la JMS 2015 au CICB, le 20 octobre et par une journée de sensibilisation et d’information des journalistes, le 21 octobre à l’hôtel Salam
Les ONG, la société civile et certaines institutions de la République ont aussi été sensibilisées à l’utilisation des statistiques produites au plan national, car nous disposons en la matière de capacités reconnues, qui produisent régulièrement les statistiques et indicateurs fiables permettant de mesurer les progrès accomplis par le Mali et de faire de la prospective éclairée.
Le thème international 2015 était «De meilleures données pour une vie meilleure» et les spécialistes de l’INSTAT se sont évertués à permettre aux utilisateurs de statistiques dans notre pays d’êtres informés sur les différents outils produits, gages d’une utilisation efficiente des données, y compris pour améliorer le suivi de la gouvernance.
Après avoir remercié l’assistance au nom de tous les acteurs du système statistique du Mali, le Directeur de l’INSTAT, Seydou Moussa Traoré, affirmera que le thème choisi cette année montre que sans données de qualité il n’y a pas de développement. Cette 2ème JMS est célébrée pendant la 1ère année de mise en œuvre du 2ème Schéma Directeur de la Statistique 2015 - 2019.
Le Directeur général d’AFRISTAT, Cosme Vodounou, estimera qu’il existe une grande intégration des activités statistiques au Mali, ce dont il se félicitera, affirmant que les statistiques constituent un élément essentiel pour la prise de décisions fondées sur les faits, eu égard à leur rôle d’outils de mesure de progrès et de suivi - évaluation des projets, programmes et politiques, dans tous les pays, indépendamment de leur niveau de développement.
Pour le Président de l’Association Malienne de la Statistique (AMSTAT), Aboumédiane Touré, sans des données régulières et de qualité, il n’y a aucune indication pour suivre les objectifs de développement, ni aucun moyen pour traquer et éradiquer les maux dont souffrent les pays.
Le ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Population, Sembel Bana Diallo, déclarera que la Journée Mondiale de la Statistique a pour objectif de sensibiliser le public des Etats membres, les organismes des Nations Unies et des autres organisations internationales et régionales et la société civile sur le rôle central et l’importance de statistique officielle dans la prise de décision en matière économique et sociale.
Selon lui, l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi - évaluation d’une politique ou d’une stratégie de développement ne peuvent se faire qu’avec des données de qualité, les données statistiques fiables facilitant le ciblage des couches ou groupes vulnérables par des projets ou programmes de développement mis en œuvre par le gouvernement.
Le mercredi 21 octobre 2015, à l’Hôtel Salam, ce fut la journée de sensibilisation et d’information sur l’utilisation des données statistiques à l’endroit des journalistes. Elle fuit présidée par Harouna Koné, Directeur Général Adjoint de l’INSTAT, en présence de ses collaborateurs et des partenaires d’Afristat. Harouna Koné ouvrira la session en déclarant que l’objectif principal de la rencontre était de créer un cadre d’échanges entre les producteurs et les utilisateurs de statistiques que sont les médias pour une meilleure compréhension des concepts, une large diffusion des productions et un usage plus judicieux des informations.
Il reconnaitra que, malgré les efforts soutenus pour produire et mettre à la disposition des utilisateurs des données fiables, certaines insuffisances persistent, qui ne favorisent pas l’utilisation efficiente des statistiques dans les prises de décisions. Pour preuve, le diagnostic du Système Statistique National fait lors de l’élaboration du Schéma Directeur de la Statistique 2015 - 2019 a révélé qu’il existait des faiblesses en matière de culture statistique et de faible diffusion des données.
D’où l’importance, à son avis, d’organiser des journées d’information afin de corriger ces insuffisances. Les journalistes ont pu, lors de cette journée, se familiariser avec de nombreuses thématiques, au cours des présentations qui furent animées par les spécialistes de l’INSTAT et d’Afristat.
Ont ainsi été abordés les comptes économiques du Mali de 1999 à 2013, le suivi de la conjoncture économique et financière, l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC) de l’UEMOA, le Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) qui a lieu tous les dix ans, les enquêtes aux moyens de terminaux mobiles, comme des tablettes ou des smartphones, leurs problèmes logistiques et les propositions de solutions, ou la technologie au service de renouveau de l’action publique, avec la présentation d’un programme de gestion des mouvements du personnel de l’INSTAT des plus élaborés.
Pour conclure, donnons la parole à Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l'ONU, qui déclarait le 20 octobre 2015 «en cette Journée Mondiale de la Statistique, j’engage vivement tous les partenaires et toutes les parties prenantes à coopérer, pour faire en sorte de réaliser les investissements qui s’imposent, renforcer la capacité technique voulue, explorer de nouvelles sources de données et mettre en œuvre des procédures novatrices, pour fournir ainsi à tous les pays les systèmes d’information complets dont ils ont besoin pour parvenir au développement durable».

Ramata Diaouré
Commentaires