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Ansar Eddine durcit le ton avant de nouvelles discussions avec Bamako
Publié le samedi 5 janvier 2013  |  Jeune Afrique


Les
© AFP
Les trois régions administratives de Tombouctou, Gao et Kidal, dans le Nord du Mali, sont occupées depuis cinq mois par le Mouvement pour l`unicité du jihad en Afrique de l`Ouest (Mujao) et Ansar Dine (Défenseurs de l`Islam)


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Le groupe islamiste armé Ansar Eddine, l'un des maîtres du nord du Mali, a durci ses positions, réclamant l'autonomie et la loi islamique pour cette région au sein d'un État malien proclamé "islamique", avant des discussions avec Bamako le 10 janvier autour du médiateur burkinabè.
Défense de l'identité touareg et de la charia (loi islamique) : c'est le coeur de la "plateforme politique" remise le 1er janvier par une délégation d'Ansar Eddine (Défenseurs de l'islam) au président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne pour la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao).
Dans ce document de 17 pages que s'est procuré vendredi le correspondant de l'AFP à Ouagadougou, le mouvement du charismatique Iyad Ag Ghaly, surtout composé de Touareg maliens comme lui, se livre à un réquisitoire contre les régimes maliens successifs qui ont traité, selon lui, les habitants du Nord en "citoyens de seconde zone".
Conscient que la communauté internationale est "hostile" à toute partition du Mali, il affirme renoncer dans l'immédiat à une sécession, qui était la revendication initiale du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), rébellion touareg laïque d'abord alliée puis marginalisée sur le terrain par les islamistes.

Il réclame donc une "large autonomie", mais dans le cadre d'un Etat malien qui proclamerait dans sa Constitution son "caractère islamique", au motif que "le peuple malien est musulman à plus de 95%".

Dans le Nord, l'application "stricte" de la charia est "un impératif non négociable", insiste le groupe. Il justifie les châtiments corporels mais promet de tenir compte de "l'air du temps" dans l'application de certaines dispositions.
Nouveau rendez-vous à Ouagadougou


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