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L'Indicateur Renouveau N° 1414 du 10/1/2013

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Pour les concertations : La coalition prête à tout
Publié le vendredi 11 janvier 2013  |  L'Indicateur Renouveau




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De la place de la liberté au monument de l’indépendance en passant par le cinéma Babemba, la Coalition pour les concertations nationales souveraines pour le changement au Mali a de nouveau exprimé sa volonté pour la tenue des assises nationales, à travers une marche de protestation ce jeudi. Environs 1 kilomètre, des centaines de personnes ont scanné des propos pour se faire entendre par les autorités de la transition. Selon les marcheurs les concertations sont les seules portes de sortie de crise et de légitimer les institutions de la transition.

Après le sit-in du mercredi, les formations politiques et organisations favorable au coup d’Etat du 22 mars viennent de faire une marche de protestation ce jeudi, 10 janvier 2013. Cette marche a débuté à la place de la liberté pour prendre fin au monument de l’indépendance. Il s’agit pour les manifestants de réaffirmer leurs farouches oppositions à la présidence intérimaire fantoche du Pr. Dioncounda Traoré, le soutien sans réserve aux forces armées de sécurités maliennes et la tenue sans délai des concertations nationales souveraines pour le changement où le peuple malien souverain décidera leur avenir. Pour les initiateurs, seuls les assises nationales peuvent dessiner l’avenir immédiat du Mali. Et se disent déterminants à empêcher l’adoption d’une feuille de route présentée à l’Assemblée nationale qui n’a plus ni légalité ni légitimité.
A propos de la feuille de route, les organisateurs par la voie du Pr. Rokia Sanogo, dira qu’elle a été définie par une autre voie indépendante de la volonté du peuple souverain du Mali. C’est aux concertations qu’on peut définir toutes tâches et ce n’est pas une Assemblée qui ne répond plus la légitimité va adopter nos destinées. La coordinatrice du MP 22, poursuit qu’il est temps que Dioncounda traduit les discours en acte. Comme, il l’a martelé dans son adresse à la nation le 27 juillet dernier.
Discours au cours duquel, il avait annoncé la création du Haut conseil d’Etat, la mise en place d’un Conseil national de transition, les assises nationales et la nomination de deux vice-présidents, mais 5 mois après le président n’a rien mis en place. Tant que nous ne sommes pas fixés sur les dates des concertations, nous sommes prêts à tout mais dans le respect de la légalité.
Nabila Ibrahim Sogoba

Ils ont dit
Adama Coulibaly, président de l’Association appel du Mali
« Il faudra sortir le Mali dans l’inégalité »
Les militaires sont entrain de jouer leurs rôles, nous ne voulons aucune déstabilisation du pays, nous réitérons notre soutien aux forces armées de sécurité et de défense. Notre rassemblement a pour but de faire sortir le Mali dans l’illégalité. Il faudra que les Maliens se retrouvent à table pour discuter et définir les organes de transition. Et cela dans un très bref délai. Parce qu’on n’est pas prêt à croiser les bras.

Abdoulaye Niang
« La concertation est la seule procédure de sortir le Mali dans l’impasse »
Nous réaffirmons notre opposition à toute tentative d’adoption de feuille de route à l’Assemblée nationale et réclame haut et fort les résultats issus des concertations nationales souveraines pour le changement du Mali. Nous avons fait le point le mardi, le sit-in le mercredi et la marche d’aujourd’hui, une façon pour nous de se faire entendre. Et si les autorités ne réagissent pas, d’autres activités sont prévues. Mais, nous pensons que les autorités vont nous répondre, si elles s’interrogent sur l’avenir du pays.

Seydou Idrissa Traoré, président du groupement « Joko ni Maaya »
« Nous sommes dans la logique d’organier les assises »
Nous sommes dans la logique d’organiser les assises pour donner plus de légitimité aux organes de transition. Il ne s’agit pas de tenir les concertations pour les concertations, mais au vrai terme du mot. Si nous n’allons pas aux assises notre pays sera toujours au bord des dangers, comme nous le constatons avec l’instabilité politique à Bamako.

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