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À fleur de vérité : Cousin, «i tè sabali !»
Publié le mercredi 28 octobre 2015  |  Le Reporter




Mon cousin devient tout beau quand il est ou se rend à Paris. C’est qu’il s’y sent très bien. À cause, malheureusement, de ses connexions avec Tomi Michel, son frère, il en avait été privé. En fait, mon cousin avait peur après les révélations des médias français sur ses relations avec celui-ci. Il y avait comme quelque chose qui lui pendait au nez. Il a été rassuré, et il est parti pour l’Hexagone. Non sans emmener deux de ses avocats, au cas où…
Il en est revenu un peu ragaillardi. Même s’il s’est vidé de toutes ses larmes en pleurant encore la mort de Damien Boiteux. Je me demande si celui-ci n’était pas son premier gosse. Cousin, «sabali, fama ka kassi magni». C’était une digression.
Il paraît que mon cousin nous a rapporté beaucoup d’argent. Ma plume ! Alors, le retour de l’enfant prodige et prodigue doit se fêter. Tu m’excuseras, cousin, je n’ai pu être de la foule des badauds pour t’applaudir à l’aéroport. Mais tu as toute ma sympathie.
Après tes 5.000 milliards rapportés de Chine, te voilà encore les mains pleines de cadeaux de la France. Chapeau ! Au fait, où caches-tu tous ces milliards ? Tes compatriotes n’en voient pas la couleur. Peut-être que tu les caches sous ton lit. C’est de la thésaurisation, ça ! Dans ce cas, tu es l’ennemi public N°1 de notre économie.
Sérieusement, cousin, est-ce qu’il t’arrive souvent de mesurer la portée de tes actes ? Je t’aime bien, mais tu es en train d’inaugurer l’ère du non-sens, du superflu et du superfétatoire dans notre pays. Oui, l’ère de la bouffonnerie. Eh, il faut t’accueillir chaque fois que tu reviens de voyage avec des «cadeaux» qui empoisonnent notre existence et compromettent davantage l’avenir de nos progénitures !
Comme le note si bien dans son article l’un de mes collaborateurs, cousin, «Sabali. Cousin, dan tè sabali la».
Issiaka SISSOKO
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