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Bathily, un ministre belliqueux
Publié le mercredi 28 octobre 2015  |  Le Reporter
Point
© aBamako.com par Androuicha
Point de presse du ministre des affaires foncières et des domaines de l`Etat
Bamako, le 27 juillet 2015 au cabinet du ministère des affaires foncières et des domaines de l`Etat. Le ministre Mohamed Ali Bathily a tenu un point de presse au sujet de la démolition des constructions illicites deSouleymanbougou en commune I du district de Bamako.




«N’en déplaise à ceux qui n’ont cessé de vouloir le dénigrer, le ministre Mohamed Ali Bathily n’a jamais changé d’adresse pour se retrouver logé dans une rue qui s’appellerait "spéculation foncière". Il n’a rien cédé à quelque entrepreneur que ce soit. Dire le contraire relève du fantasme et de la diffamation».
C’est par ces passages que commence un communiqué de presse du ministre Bathily sur l’affaire de la berge du cinquantenaire. Il se justifie avec des termes qui ne sont pas appropriés dans un communiqué de ministre de la République. Le ministre Bathily fait comme s’il s’adressait à des adversaires politiques. Il doit se ressaisir car un responsable de son rang ne doit pas se comporter comme un hors-la-loi.
À voir les passages de son communiqué kilométrique, on dirait qu’il veut régler ses comptes avec tout le monde : la presse, les spéculateurs fonciers, le monde de la justice et les autres intervenants dans le foncier. Monsieur le ministre, votre communiqué montre que rien n’est clair dans l’affaire, sinon la construction d’un hôtel sur un site d’utilité publique ne doit pas vous pousser à faire tant de cris.
Guimba oublié
C’est joyeux que notre Guimba national, qui était en tournée nationale au Mali, est rentré à Paris. Il a donné des spectacles à Sikasso, Koutiala et Ségou. Il a regagné Paris et a coïncidé avec l’arrivée du président de la République du Mali. Comme lors des précédentes visites des personnalités et des chefs d’Etat maliens à Paris, il est toujours invité et participe pleinement à toutes les activités comme les autres Maliens.
Mais, cette fois-ci, la surprise fut grande pour l’ancien candidat à la présidentielle de 2002. C’est peut-être parce que Guimba a surnommé IBK «Inch Allah». Car dans ce qu’il dit et ce que les gens captent sans difficulté, c’est Inch Allah. «C'est vrai. Je n'ai pas été invité. Je ne suis allé à aucune des rencontres. J'ai entendu dire qu'il a pleuré à l'hôtel de ville de Paris aujourd'hui en faisant son discours, quand il a évoqué Damien Boiteux !!! Paix à l’âme du soldat» nous confie-t-il.
Et d’ajouter : «Inch Allah ne sait que pleurer pour les autres. Or il paraît qu'il doit dans le planning aller se prosterner sur la tombe de son grand-père mort pour la France. On verra, s’il va pleurer là aussi». En tout cas, les Français ont été clairs : c’est la partie malienne qui a choisi les lieux à visiter pendant les 48 heures de la visite d’Etat d’IBK en France.
L’Intifada des couteaux
Dans l’éternelle guerre qui oppose Israéliens et Palestiniens, les gens se demandent pourquoi les couteaux ont remplacé les pierres. Depuis plusieurs jours, les attaques au couteau contre des Israéliens se multiplient en Cisjordanie, à Jérusalem et dans la bande de Gaza. Un mode opératoire utilisé à un rythme inédit, propre à une nouvelle génération de combattants palestiniens.
Depuis le 1er octobre, les attaques à l'arme blanche contre les Israéliens se multiplient en Israël et dans les territoires palestiniens. Selon un dernier bilan publié mercredi matin, une vingtaine de personnes ont été agressées de cette manière et deux ont été tuées, sans coordination apparente. Sur les réseaux sociaux et dans les médias israéliens, les images de couteaux et d'agressions circulent en continu.
Plus besoin de lancer des pierres ou cailloux, c’est actuellement l’Intifada des couteaux, car les jeunes ont compris que c’est facile à manier, même constat pour les observateurs de ce conflit. Le couteau est un objet du quotidien que tout le monde possède chez soi. Disponible partout, il ne demande aucun entraînement, et il est facilement dissimulable. "L'usage d'une arme aussi répandue montre bien que le mouvement est spontané».
Source: Le Reporter
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