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L’Azawad en crise
Publié le mercredi 28 octobre 2015  |  Le Reporter
Kidal:
© aBamako.com par mouhamar
Kidal: M. Pierre Buyoya a rendu une visite de courtoisie à Intalla Ag ATTAHER, patriarche des touareg
Kidal, le 08 Août 2014. La délégation de la mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) conduite par son Excellence monsieur Pierre Buyoya, Haut Représentant de l`Union Africaine a rendu une visite de courtoisie au patriarche des touareg, Intalla Ag ATTAHER.




Le jour où le Mnla a accepté la médiation d’Alger, l’Azawad était compromis. Auquel il faut rajouter l’alliance avec l’héritier d’Ansar-Dine, le HCUA, l’enfant d’Alger, et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA). Le Mnla n’a fait que multiplier les erreurs qui ne pouvaient que le conduire à une situation de crise. Accepter d’aller à Alger, c’est se livrer à la corruption algérienne à laquelle peu ont pu résister par le passé.
Et si, en plus, au sein du Mnla agissent des individus fragiles et faciles à retourner, à quoi s’attendre de mieux que la situation chaotique dans laquelle est plongé actuellement l’Azawad. On assiste au même scénario qui a marqué les périodes ayant suivi les précédents soulèvements dans le pays touareg, aussi bien contre l’Etat malien que contre l’Etat nigérien.
Soulèvement -négociation avec la médiation d’Alger sous la bienveillance de la France- prostitution, compromission, ralliement…-retour de l’humiliation, répression… Voilà ce que subit le peuple touareg depuis des décennies.
Si une partie des dirigeants du Mnla est tombée dans ce piège (les autres mouvements sont acquis à ce plan ; ils ont même été mis dans les pattes du Mnla pour le pervertir, le fragiliser et l’emmener au renoncement à son combat initial), des femmes et des hommes résistent toujours sur le terrain et refusent de suivre ces responsables indignes et qui déshonorent l’Azawad et le sang de ceux qui sont tombés pour la libération de l’Azawad.
Ainsi, à Kidal par exemple, malgré la complicité des responsables de la CMA, les autorités maliennes ne peuvent toujours pas s’y rendre et leur drapeau est piétiné. Aussi, les réfugiés ne sont toujours pas revenus.
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