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Clôture de la 2e session ordinaire de la cour d’assises : Le procureur général engage la famille judiciaire à l’autocritique
Publié le jeudi 29 octobre 2015  |  L’Indicateur Renouveau
Ouverture
© aBamako.com par A.S
Ouverture de la Cour d’assises de Bamako
Bamako, le 05 octobre 2015 la Cour d’assises de Bamako a ouvert sa séance contre les crimes et délits




Après 22 jours d’audiences, la Cour d’assises de Bamako a clôturé les travaux de sa 2e session ordinaire de 2015. Le procureur général, Daniel Tessougué, a appelé la famille judiciaire à faire une autocritique sur sa part de responsabilité.
La 2e session ordinaire de la Cour d’assises de Bamako s’est déroulée du 5 au 27 octobre 2015 à la Cour d’appel de Bamako. A la clôture de 22 jours d’audiences, le procureur général, Daniel Tessougué, a invité la famille judiciaire à faire une autocritique sur sa part de responsabilité. “Il est du devoir de chaque segment judiciaire de faire une autocritique sur sa part de responsabilité”, a-t-il insisté.

Pour cette 2e session ordinaire, 104 affaires étaient inscrites au rôle. Il y a eu 28 emprisonnements fermes et 31 avec sursis, 16 réclusions à temps, une peine de mort, 20 acquittements, 1 extinction de l’action publique. Treize affaires ont été renvoyées à une prochaine session, 29 condamnations par contumace et 1 dossier renvoyé pour incompétence. Pour cette 2e session, les dommages et intérêts s’élèvent à 39 952 500 F CFA. Il y a eu 354 441 767 F CFA de remboursements.

Le 1er président de la Cour d’appel de Bamako, Mamadou Berthé, a rappelé à la famille judiciaire qu’une assise est organisée pour juger les dossiers criminels renvoyés par la chambre d’accusation devant la Cour d’assises afin de rassembler le maximum d’éléments à charge ou à décharge de l’inculpé de nature à permettre la manifestation de la vérité et une bonne distribution de la justice.

Il a aussi appelé à une synergie d’action de l’ensemble des acteurs de la chaine pénale afin que les dossiers soient mieux ficelés avant leur renvoi à la chambre de jugement. Cependant, il a regretté la défaillance des témoins et invité les citoyens au civisme, car, a-t-il précisé, “témoigner est un devoir et le refus de venir témoigner est sanctionné par la loi”.

Au nom du barreau, Me Aliou Diarra, a invité l’Etat à mettre la justice dans de bonnes conditions de travail, car chaque Malien a intérêt qu’il ait justice.

Youssouf Coulibaly
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