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Brèves : Les « petits messieurs » de l’Opposition s’indignent
Publié le lundi 2 novembre 2015  |  Infosept
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de l’URD
Bamako, le 19 novembre 2014. L`URD a organisé une conférence de presse sur les principales questions d’intérêt national au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), la cérémonie était présidée par son parrain M. Soumaila CISSE.




Les «petits messieurs» de l’Opposition républicaine et démocratique ont dans leur ensemble tenu à exprimer leur indignation sur ce qu’ils qualifient de «menace que le Président de la république et son Gouvernement font peser sur la liberté d’expression des Maliens». C’était à la faveur d’une conférence de Presse organisée ce samedi 31 octobre 2015 au CICB.
Ainsi, dans un communique lu par l’honorable Soumaïla Cissé, chef de file de l’Opposition, le collectif des partis de l’Opposition démocratique et républicaine condamne fermement le comportement du Président de la République et de son Gouvernement et considère que les injures de personnalités politiques sont indignes de la fonction présidentielle, que les termes du Communiqué du Gouvernement sont inacceptables en tant qu’ils constituent une remise en cause des libertés publiques et une attaque contre l’ensemble des patriotes et des forces démocratiques de notre pays. Le collectif tient le président de la République et le Gouvernement pour responsables de la détérioration du climat politique du pays.
En outre, l’Opposition démocratique et républicaine refuse de se laisser distraire et continue d’exiger du Gouvernement : de faire la lumière sur la tragédie de Mina, de prendre des dispositions appropriées en vue d’organiser la solidarité nationale autour des familles endeuillées plutôt que de conduire le pays dans une polémique stérile.
Enfin, l’Opposition réaffirme toute sa détermination à combattre les prédateurs et à défendre toutes les libertés des Maliens au nombre desquelles la liberté d’expression et d’opinion acquise de haute lutte dans notre pays au prix de centaines de morts.
A retenir que l’Opposition reste convaincue que la vie publique, dans son ensemble, doit être marquée du sceau de la morale et de la transparence. «Nous ne lâchons rien, comme on le dit si bien au bord de La Seine: le Président de la république et son Gouvernement se sont énervés parce que l'opposition dénonce les détournements à la pelle, les surfacturations, les scandales et le pillage des ressources publiques».
LA SOTELMA-MALITEL AU CŒUR DE L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE AU MALI : Un DG, un opérateur, une ambition et des services
Les grands opérateurs de télécommunication sont à l’image de leurs dirigeants. Il en est ainsi de la Sotelma-Malitel et de son Directeur Général. Dans un monde qui bouge où la technologie est devenue le quotidien des maliens, les innovations et la vision deviennent le cœur de toute stratégie de développement de télécommunication. La Sotelma-Malitel est devenue depuis l’arrivée de son DG actuel le creuset d’une multitude de produits et de services dont les derniers en date ont été présentés par M. Morchid, le mardi 27 octobre 2015 à l’hôtel Azalai Salam.
Les nouveaux services qui rapprochent la Sotelma-Malitel de sa clientèle sont 10 nouvelles offres appelés à changer le quotidien des maliens. Il s’agit du renouveau de la gamme Banbali, du doublement de débit de la connexion ADSL, de la possibilité aujourd’hui pour les familles de disposer d’un Contrôlé parental, des forfaits Douman, du service Grati+ et de I tado.
Mais les plus grandes innovations à venir seront, sans nul doute, la multiplicité des services offerts par le portail Kibaru mais aussi et surtout cette offre inédite du mobile wifi où l’utilisateur final a la possibilité à partir d’une clé USB d’offrir la connexion à plus de dix appareils (Smartphones, PC, tablettes, téléphones, consoles de jeux, portables…).
Mais ce dont se réjouiront très certainement les entreprises est l’offre du Web to SMS, une solution qui permet d’envoyer des SMS sur un ou des milliers de portables depuis une interface web à partir de sa base de données client. Et ce n’est pas l’offre d’activation I Bismillah qui ne déplaira pas aux touristes et aux nouveaux clients.
Toutes ces innovations que Malitel nous apporte aujourd’hui sont à mettre à l’actif d’un homme de vision, le DG Mohamed Morchid, diplômé de l’université de Grenoble, de l’Institut National des télécommunications d’Evry et titulaire d’un Master en Management de l’IAE de Caen. Il a une expérience professionnelle de 26 ans dans le secteur des télécommunications. Il a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein du Groupe Maroc Télécom dont notamment celui de Directeur Général de la région du sud du Maroc de 2003 à 2007, de Directeur Général d’ONATEL au Burkina Faso de 2007 jusqu’à sa nomination en qualité de Directeur Général de la SOTELMA-MALITEL, filiale du groupe Maroc Télécom, depuis le 15 février 2013.
L’association « Vaincre le bégaiement » au Mali sensibilise sur le phénomène
Selon les statistiques, plus de 70 millions de personnes souffrent du bégaiement à travers le monde. Au Mali, on enregistre plus de 150 000 personnes affectées par la maladie. Plus de la moitié des bègues abandonnent les études à cause de la difficulté de communication. Pour célébrer son 10ième anniversaire et la journée mondiale du bégaiement, l’Association « Vaincre le Bégaiement au Mali » (AVB) a organisé le mardi dernier à la Maison des Ainés une journée d’information et de sensibilisation des hommes de médias sur ce trouble du langage.
Le bégaiement est défini comme un problème d’origine neuromusculaire qui entraine une difficulté à coordonner la respiration, la vibration des cordes vocales et le mouvement des articulateurs de la parole (langue, palais, lèvres). Le bégaiement affecte la vie socio-éducative de milliers de personnes à travers le monde.
Le président de l’ABV, M. Soumaïla Coulibaly, a indiqué que les bègues sont les personnes handicapées les plus oubliées au Mali. Malgré les efforts de communication et de sensibilisation de l’ABV, la prise en charge de cette maladie n’est toujours pas une priorité des autorités maliennes. Selon les spécialistes, le bégaiement peut être guéri si la prise en charge est faite à temps par des orthophonistes qui sont au nombre de 5 pour tout le Mali dont la population est estimée à plus de 15 millions d’habitants.
La Commission Vérité, Justice et Réconciliation rencontre la Presse
La Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) a rencontré le jeudi 29 octobre 2015 à la Maison de la Presse, les hommes de média pour leur présenter la Commission et les membres de son bureau. Le point de presse aminé par M. Ousmane Oumarou Sidibé, président de la CVJR s’est déroulé en présence de Mme Nina Walette Intallou, 1er vice-président, M. Sidi Konaté, 2ème vice-président et plusieurs autres personnalités. Selon le conférencier, la Commission a été créée par l’ordonnance N°2014-003/P-RM du 15 janvier 2014 et comprend 15 membres nommés par décret pris en Conseil des Ministres.
Elle est chargée, entre autres de : enquêter sur les cas de violations graves de droit de l’homme individuelles et/ou collectives commises au Mali de 1963 à 2012, et spécifiquement celles commises à l’égard des femmes et enfants. Elle devra mener des enquêtes sur les cas d’atteintes à la mémoire individuelle et collective et au patrimoine culturel en proposant des mesures de réparation et de restauration. Enfin, la Commission est appelée à créer les conditions de retour et de réinsertion sociale des personnes réfugiées et déplacées.
CONFERENCE SOUS REGIONALE DES CENTRALES SYNDICALES DE L’ESPACE UEMOA
La Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM) en collaboration avec la Coordination des Centrales Syndicales de l’UEMOA et du Bureau International du Travail (BIT) a organisé les 27,28 et 29 octobre dernier au Conseil National du Patronat du Mali, une conférence sous régionale des centrales syndicales de l’espace UEMOA. La conférence a porté sur deux thématiques. L’une sur : «Le monde du travail face aux conflits sociaux et aux crises sécuritaires dans l’espace UEMOA ».
L’autre a porté sur «Quelle incidence de la gouvernance, du dialogue social et de la culture de la paix dans la prévention, la gestion et la résolution des crises sécuritaires ». La cérémonie d’ouverture présidée par Mme Diarra Racky Talla, ministre du Travail, de la Fonction Publique et des Relations avec les Institutions a eu lieu en présence de Hamadoun Amion Guindo, secrétaire général de la CSTM, M. Hamadoun Konaté, ministre de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord et autres personnalités.
La tenue de la présente conférence avait pour but de permettre aux acteurs syndicaux de disposer non seulement de réelles capacités d’anticipation, de dialogue social mais aussi et surtout une maitrise de la gestion et du règlement des conflits. La problématique des conflits sociaux et crises sécuritaires est une des réalités de l’espace UEMOA, confronté à de multiples conflits d’ordre sociopolitique résultant d’une quête de justice sociale, de démocratie, de meilleures conditions de vie, etc. Face à cette réalité, les acteurs sociaux ont un grand rôle à jouer.
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