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Des partisans d’IBK répondent l’opposition par des tracts
Publié le lundi 2 novembre 2015  |  Le Pays
Campagne
© aBamako.com par A S
Campagne électorale: IBK à Nioro et Diema
Le candidat du RPM, Ibrahim Boubacar Keita est en campagne du 13 au 14 juillet 2013 en 1ère région




Samedi après midi à Koulikoro, le Président de la République y était pour le lancement des travaux de la route Bamako Koulikoro en deux fois deux voies.

Dans son adresse pas de propos maladroits, en tout cas à l’endroit de ses adversaires politiques de l’opposition comme nous sommes impuissamment témoins en ces derniers temps. Prise de conscience des dérapages ? Certainement ! Mais certains de ses fidèles compagnons ont imité ce qui est reproché comme pêché éternel à l’opposant Tiébilié Dramé ; des tracts. Une association, probablement appartenant au ministre des Domaines, Mohamed Bathily, a fait des tracts (une centaine) avec pour message : « le chien aboie, la caravane passe ». Eh bien donc, un tract n’est plus un crime, mais bien un moyen de communication aussi



Route Bamako-Koulikoro

Le Président annonce la fin du « cauchemar »

Une route deux fois deux voies pour un investissement de plus de 84 milliards de nos francs sur un délai de 30 mois. Voilà en résumé l’évènement marquant la présence du président de la République à Koulikoro samedi dernier.

Pour IBK, une fois cette route mise en circulation, elle mettra fin aux cauchemars vécus par les habitants des deux villes, en tout cas ceux qui empruntent quotidiennement la voie. IBK est très attaché au respect du délai. Il espère revenir dans 2 ans et quelques mois inaugurer la route. Il a sollicité l’entreprise à le respecter ; elle qui a aussi en charge la construction du pont de Kayo.



Ces enfants, innocents, qui accueillent IBK

Lors de son retour de Chine, de France ainsi bien que son accueil à Koulikoro, un seul constat se dégage dans la mobilisation. Des maliens le long de la route pour afficher leur attachement à ses idéaux pour le Mali, ne sont que des enfants. Des innocents privés des cours dans des écoles et d’autres de leurs activités de revenus (au prix des sommes dérisoires), avec des banderoles, teeshirts et affiches accompagnés par des cris et chansons de soutien au président. Ces jeunes ou enfants sont inconscients du réel du pays.

Ce sont ces maliens qu’on appelle militants ou population. Nombreux sont-ils qui n’ont même pas l’âge d’aller voter.

Rédaction
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