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PMU-Mali Les recettes de la bonne gouvernance
Publié le mercredi 4 novembre 2015  |  L’aube
PMU-Mali
© aBamako.com par FS
PMU-Mali
Société des Pari Mutuel Urbain du Mali (PMU-Mali)




Joie et gaité, rire et sourire, ambiance de bonne humeur sont autant de sentiments humains qui meublent aujourd’hui la vie autour du Pari mutuel urbain du Mali. Aussi bien dans l’enceinte de la direction générale qu’aux alentours immédiats du siège du Pmu-Mali, devant les guichets, dans les salles PCD, dans les grins des joueurs etc. le bonheur se lit sur le visage du personnel, des revendeurs, des guichetières, des cambistes, des parieurs et de tout ce petit monde qui fait des affaires autour des produits liés au Pmu. L’artisan de cette fièvre ? C’est le (nouveau) président directeur général du Pmu-Mali, Arouna Modibo Touré, nommé en février dernier. En neuf mois, l’Homme a redonné à la société son lustre d’une certaine époque, la hissant au rang d’une entreprise des populations et pour les populations et aux dimensions d’un service de développement socioéconomique. Trois défis majeurs s’imposaient à Arouna Modibo Touré à sa prise de fonction : restructurer la société aux fins d’assainir sa gestion financière, réconcilier la famille Pmu-Mali, et faire de la société une entreprise citoyenne. Mission accomplie, sans détour ! Les preuves :
« Dieu merci ! Il nous fallait un patron comme lui », « C’est un boss, un vrai boss », « Aujourd’hui, Dieu a exaucé nos vœux en nous récompensant de toutes les souffrances que nous avons endurées », « Il a nettoyé les mauvaises graines », « Papou a instauré l’ordre, la discipline et le respect », « Nous n’avons jamais vu un Pdg aussi sociable », « Le chef est très généreux », « Le jour où il quittera le Pmu-Mali, nous ne serons pas seulement orphelins, nous allons mourir », « Les rapports des courses sont moins contestés maintenant que sous… certains» etc. Les bonnes appréciations, concoctées par-ci, par-là au détour d’échanges entre acteurs du Pmu-Mali, fusent à propos de la gestion de Arouna Modibo Touré que les turfistes surnomment affectueusement Papou ou Pdg.

La fièvre « Papou » a gagné tous les coins et recoins du Pmu-Mali où sa simple vue redonne vie à tous ceux qui ont vue sur lui. Dès qu’il apparaît, c’est une véritable déferlante de salutations, de considération, de clins d’œil et d’admiration de gens (collaborateurs, revendeurs, vendeurs de journaux, d’agents d’échanges, de vieilles personnes, de jumeaux, d’indigents) qui se sentent subitement en sécurité. On se croirait en présence d’un messie. C’est dire à tel point l’on est visiblement loin de l’époque où l’apparition d’un Pdg sonnait comme un deuil dans la direction générale et environnants.
Pourquoi un tel engouement autour du premier responsable du Pmu-Mali ?

Un homme, une vision…
Si aujourd’hui, Arouna Modibo Touré fait l’unanimité au sein des sphères du Pari mutuel urbain du Mali, c’est parce que grâce à la gestion imprimée aux affaires, il a su amorcer le redressement de la société, instaurer la confiance entre les acteurs de l’entreprise et muer celle-ci en une véritable boite citoyenne.
De (feu) Nouhoum Traoré à Idrissa Haïdara, en passant par Youssouf Kéïta et Harouna Niang, le Pmu-Mali aura connu quatre présidents directeurs généraux (avant l’actuel) avec des fortunes diverses.

De la première course Pmu au Mali, le jeudi 1er septembre 1994, à la toute dernière, le mardi 04 novembre 2015, la société a connu des hauts et, surtout, des bas.
Nul ne sert ici de situer la période faste du Pmu-Mali et celle des vaches maigres, encore moins de dire quel Pdg a eu tel ou tel mérite, ou tel ou tel défaut, mais il est absolument nécessaire et fondamental de rappeler que l’actuel Pdg, Arouna Modibo Touré, a hérité d’une société en lambeau, d’une entreprise sous terre, d’une boite où tous les acteurs se tournent le dos et s’entredéchirent s’ils s’adressent la parole. Le désordre, le cafouillage, le laisser-aller dans la gestion, la loi du plus fort, la hiérarchisation des acteurs en classes socioprofessionnelles, étaient la règle et la méthode de gouvernance.

Ce dysfonctionnement a entraîné la disparition de capitaux de l’ordre de plus de 34 milliards de FCFA. Des détournements d’Etat qui ne disent pas leur nom et qui ont abouti à l’emprisonnement des plus hauts responsables du Pmu-Mali. Comparaison n’est pas raison, mais le Pmu-Mali était l’image parfaite du Mali post crise ; donc une structure où tout était à reprendre.
Pour redresser le Pmu-Mali, les autorités ont eu la main heureuse en misant sur Arouna Modibo Touré qui venait juste d’être nommé comme directeur général de l’Anpe. Mais l’ampleur du défi au Pmu valait la peine qu’on le débauche aussi vite de l’Anpe.

Aussitôt installé, le nouveau Pdg s’attelle aux taches édictées plus haut.
Arouna Modibo Touré s’attaque d’abord à l’assainissement de l’environnement interne et des finances. Dans ce cadre, il procède à la restructuration du personnel de la direction générale et de la direction commerciale. Il place l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Des cadres, jadis supposés intouchables, sont redéployés ou tout simplement remplacés. La direction du Pcd (Points Courses en direct), qui constituait la vache laitière pour certains cadres et agents, est purement et simplement supprimée pour être rattachée à la direction commerciale pour mieux en contrôler les recettes.

Il en est de même de la direction administrative et sociale devenue direction des ressources humaines. Une autre innovation de taille : tous les postes clés sont mis en jeu. C’est pourquoi, aujourd’hui, le Pmu-Mali est géré, dans tous ses segments, par des gens choisis sur les critères de compétence, d’intégrité et de probité morale.
Ces reformes ont contribué à assainir les finances de la société et à avoir un contrôle sur elles, à booster les recettes, à rehausser la masse à partager, à la grande satisfaction des parieurs, ceux-là mêmes qui fondent l’existence du Pmu-Mali.
Sous son « mandat », le Pmu-Mali a enregistré le record de la masse à partager (plus de 364 millions de FCFA), ainsi que le plus gros gain enlevé par un parieur au Pcd (5 millions de FCFA).

Les gains aux parieurs, les bénéfices à la nation !
Aujourd’hui, les turfistes, toutes catégories confondues, ont retrouvé le goût du jeu ; les parieurs n’hésitent plus à miser sans compter, sachant que la masse à partager n’est plus truquée. Révolue, l’heure des miettes distribuées aux parieurs ! Finie, la bombance des chefs ! Le Pmu-Mali reconquiert un slogan cher aux paris: « Les gains aux parieurs, les bénéfices à la nation ». Désormais, avec le Pmu-Mali, on joue et gagne en toute confiance.

Parallèlement à ce travail de sape pour faire circuler l’argent, Arouna Modibo Touré gérait, avec doigté, une autre patate chaude léguée par l’ancienne équipe : le dossier des revendeurs.
A sa prise de fonction, une pile de dossiers opposant les revendeurs au service commercial et, même, à la direction générale, était entassée sur les bureaux des juges. Le Pdg a pris ses responsabilités en parlant franchement aux revendeurs en leur demandant de sauver et de préserver les rapports sociaux au sein de leur entreprise commune, en retirer immédiatement leur plainte contre la société. Au cours d’une rencontre avec ces partenaires privilégiés du Pmu-Mali, il leur promet de les remettre dans leurs droits.

Et pour cause :
Les revendeurs ont longtemps souffert le martyr, brimés par la direction et piétinés par le service commercial. S’ils ne sont pas suspendus ou enfermés en prison, ils sont purement et simplement radiés, pour des problèmes d’écarts, très souvent non justifiés. Ces écarts sont remboursés, mais, pour la plupart des cas, ils ne sont reversés dans les caisses. Ils tombent dans les poches des cadres et agents commerciaux. Pire, il arrive que des revendeurs soient accusés d’écarts (et suspendus) et qu’on s’aperçoive, lors du contrôle à postériori, qu’ils ont même versé plus que le montant requis. Une grosse injustice. A cela s’ajoutent les cas de pertes des états de paiement où les revendeurs sont contraints de payer deux fois. Une autre injustice.
Quant à la direction générale, elle n’avait aucune considération pour les revendeurs qu’elle qualifiait d’ailleurs de « simples prestataires de service ». Or, la règle universelle est que : « Sans revendeurs, point de courses de chevaux ».

Il se trouve aussi que ces acteurs incontournables ne bénéficiaient d’aucun avantage dans l’exercice de leur métier. C’est une troisième injustice de rang.
C’est toute cette série d’injustices qui les avait poussés à porter plainte contre la société. Partant du principe qu’« un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès », Arouna Modibo Touré instaure le dialogue social qui finira par aboutir. La direction générale, la direction commerciale et les revendeurs soufflent aujourd’hui dans la même trompette ; ils parlent le même langage. Cette confiance retrouvée des revendeurs explique aussi en partie l’augmentation des recettes des courses.

Toujours dans le cadre du dialogue social et de la gestion des relations socio humaines et professionnelles, à chaque fête religieuse, le Pdg gratifie le personnel et les revendeurs titulaires d’un montant de solidarité. Une initiative appréciée à sa juste valeur et qui porte encore plus haut l’estime que les agents ont pour le nouveau patron.

Ces deux acquis majeurs (redressement financier et restauration de la confiance ponctués de l’instauration de bonus au personnel) ouvrent du coup au Pdg les portes pour faire du Pmu-Mali une entreprise citoyenne. C'est-à-dire une société qui participe au financement des activités de développement national.
A ce titre, actuellement, le Pmu-Mali contribue activement à la promotion et au développement du sport malien.

Ainsi, le Pmu-Mali était cette année le sponsor du Grand Prix de la Nation (couru le dimanche 14 juin sur l’Hippodrome du Champ hippique de Bamako sous la conduite de la fédération malienne des sports équestres) placé sous le haut patronage du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, représenté par le Premier ministre, Modibo Kéïta, en présence du ministre des Sports, Housseini Amion Guindo et de celui de l’Economie et des Finances, Mamadou Igor Diarra.

Le Pmu-Mali a été également partenaire de l’Afrobasket U16 Garçons qui s’est déroulée en Juillet-août 2015 au Palais des Sports de Bamako à l’ACI 2000.
Autre action de rang : la société a sponsorisé les finales de la coupe du Mali de basket-ball, hommes et dames 2015. Sans oublier la coupe de la paix et de la réconciliation dotée du trophée IBK organisée à Sikasso en Septembre-octobre derniers.
Les finances assainies, le calme revenu, la confiance rétablie, c’est tout le monde qui gagne aujourd’hui avec la gouvernance imprimée par Arouna Modibo Touré au Pmu-Mali : le trésor public, le personnel du Pmu, les parieurs, les travailleurs informels et la nation toute entière.

Sékou Tamboura
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