Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Conférence de presse des partis politiques de l’opposition : Nous sommes tous « CE PETIT MONSIEUR »
Publié le vendredi 6 novembre 2015  |  Le soft
Conférence
© aBamako.com par A.S
Conférence de presse de Soumaila Cissé
Bamako, le 30 juillet 2015. Le chef de file de l’opposition malienne, honorable Soumaila Cissé était face à la presse à la Maison de la presse. Objectif : échanger avec les hommes de media sur le statut de l’opposition, le rôle du chef de file et donner son point de vue sur l’actualité au Mali




La salle de conférence Balla Moussa Keita au CICB a servi de cadre pour abriter la conférence de presse organisée par les partis politiques de l’opposition. L’objectif de cette conférence était de répondre aux propos du Président de la République IBK qui avait traité Monsieur TiébléDramé de petit monsieur tout en proférant des menaces anti-démocratiques. C’était le 31 octobre 2015 dernier.
Selon le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita, Monsieur TiébléDramé voulait saboter sa visite d’Etat du 20 au 24 septembre dernier à Paris. Il l’accuse sans preuve, d’avoir été à l’originede diffusion des tracs dans les medias Parisiens. Toute chose qui a été démentie par le Président du parti de bélier blanc, qui ne s’y reconnait pas.
C’est en présence de l’ensemble des douze formations politiques de l’opposition dont les plus notoires sont l’Honorable Soumaila Cissé président de l’URD et chef de file de l’opposition malienne, l’ancien Premier Ministre Modibo Sidibé, présidents des FARE AN KA Wuli, le premier vice-président du PARENA, Hamidou Diabaté, le chargé à la communication du PDES, Nouhoum Togo et d’autres formations politiques comme, ANCD ; PIDS ; PS-YELEN COURA ; PSP ;PRVM-Faso-ko ; FCD ; AFP et plusieurs personnalités de marque.
L’honorable Soumaila Cissé, dans son exposé luminaire, au nom des partis politiques de l’opposition, a affirmé que « le collectif des partis de l’opposition Républicaine condamne fermement le comportement du Président de la République et de son gouvernement, Considère que les injures des personnalités politiques sont indignes de la fonction présidentielle ; Considère que les termes du communiqué du gouvernement sont inacceptables en temps qu’il constituent une remise en cause de liberté publique et une attaque contre l’ensemble des patriotes et des forces démocratiques de notre pays ; Tient le président de la République et le gouvernement pour responsable de la détérioration du climat politique du pays.
Il est important de rappeler, dit-il, que l’attaque injurieuse dirigée contre Monsieur Tiéble Dramé a été précédée par d’autres délits verbaux du président de la République durant son séjour parisien à travers lesquels il traita l’opposition d’irresponsable pour avoir critiqué l’accord d’Alger pour la paix et la réconciliation.
«A Paris nous avons vu le président IBK agiter le doigt, se fâcher et dire (parlant de l’opposition)« ces petits prétentieux en terme claire, ce n’est plus de la politique, c’est de l’impertinence et de l’impolitesse », a laissé entendre Soumaila Cissé.
Cependant, ‘’tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression.Ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher de recevoir et répandre sans considération des frontières, des informations, des idées par quelque moyen d’expression que ce soit, a rétorqué l’Honorable Cissé’’, à IBK.
Pour terminer, l’Opposition Républicaine invite le président de la République au respect de la liberté d’expression. Elle rappelle au président qu’il est le gardien de la constitution, il doit incarner l’unité nationale, il est le garant de l’indépendance nationale, l’intégrité du territoire, du respect des traités et accords internationaux…ndlr.
A rappeler qu’au moment où cette conférence se tenait Monsieur TiébléDramé n’était pas du retour de son séjour parisien. C’est le dimanche dernier au soir qu’il est rentré à Bamako. Reste à savoir s’il courbera désormais l’échine ou pas.
Dadjeré Nouhoum
Commentaires