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Forum sur la paix et la sécurité en Afrique, Lamamra : « La contribution de l’Algérie à la paix au Mali, un enrichissement de la pratique de médiation »
Publié le mardi 10 novembre 2015  |  Elmoudjahid
La
© AFP par FAROUK BATICHE
La rébellion touareg du Mali a paraphé l`accord de paix d`Alger
Alger, le 14 Mai 2015, la rébellion a paraphé à Alger l`accord pour la paix au Mali du 1er mars.




La contribution «qualitative» de l'Algérie à l'œuvre de paix et de réconciliation au Mali constitue un «enrichissement» de la doctrine et de la pratique de la médiation, a affirmé, hier à Dakar, le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.

La contribution «qualitative» de l'Algérie à l'œuvre de paix et de réconciliation au Mali constitue un «enrichissement» de la doctrine et de la pratique de la médiation, a affirmé, hier à Dakar, le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. «La contribution qualitative que l'Algérie a apportée à l'œuvre de paix et de réconciliation au Mali constitue précisément, à différents égards, un enrichissement de la doctrine et de la pratique de la médiation», a-t-il indiqué, dans une allocution prononcée au Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique. La contribution de l'Algérie a été initiée, a-t-il rappelé, à la faveur de la demande présentée directement par le Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, au Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le 18 janvier 2014.
Le ministre a évoqué comment les mouvements politico-militaires des régions du Nord Mali s'étaient regroupés, en juin 2014 à Alger, en deux pôles : La «Coordination» et la «Plateforme», et avaient accepté la médiation ainsi que les principes devant l'encadrer.
Une «feuille de route» a été signée le 24 juillet dernier, et une équipe de médiation internationale inclusive, avec l'Algérie comme chef de file, a été formellement mise en place. Pour M. Lamamra, l'inclusivité et la collégialité de la médiation est assurément l'une des caractéristiques distinctives de cet effort collectif qui a regroupé, pendant près d’une année, les pays voisins du Mali, ainsi que les Organisations universelles (ONU, MINUSMA), régionales (UA, UE, OCI) et sous-régionales (CEDEAO). La France et les États-Unis ont contribué à cet effort dans le cadre d'une équipe de médiation dite élargie, ainsi qu'au moyen de leurs interactions respectives avec les parties maliennes, a-t-il indiqué.
Ces dernières, ainsi que des représentants de la société civile, ont «constamment été disponibles à Alger, séjournant dans les mêmes lieux pour faciliter les échanges humains et sociaux et bâtir la confiance», a affirmé M. Lamamra.
L'Accord de paix et de réconciliation issu du processus d'Alger, qui a dû être signé à Bamako en deux temps, le 15 mai et le 20 juin 2015, est «exemplaire en ce sens qu'il définit, avec autant de précision que possible, le cadre et les piliers de l'œuvre de sortie de crise (questions politiques et institutionnelles, défense et sécurité, développement, réconciliation, justice transitionnelle et affaires humanitaires)», a ajouté le chef de la diplomatie algérienne.
L'«exemplarité» de cet accord réside également dans l'engagement organique de la communauté internationale, aux côtés des parties maliennes, dans la vaste et complexe entreprise de mise en œuvre au sein d'un «comité de suivi» siégeant à Bamako, sous la présidence de l’Algérie, pour assurer la continuité des efforts et la cohérence des démarches internes et internationales de conception, de réalisation et de soutien des chantiers de la paix et de la réconciliation, a-t-il soutenu.
Dans la situation du Mali, comme dans d'autres, le terrorisme et le crime transfrontalier sont, a-t-il dit, «des ennemis actifs des médiations dont le succès a pour effet de priver ces fléaux de leur terreau». Les soulèvements populaires qui ont donné lieu à des interventions militaires étrangères ont été accompagnés de la prolifération de groupes terroristes qui vouent des pays comme la Libye à une instabilité chronique nourrie de déchirements fratricides, a fait savoir le ministre.
«Avec le risque toujours perceptible de résurgence du phénomène des coups d'État militaires, et avec également la menace qui pèse sur l'intégrité territoriale de pays africains fragiles en contravention du principe cardinal de l'intangibilité des frontières héritées lors de leur accession à l'indépendance, avec enfin les défis inhérents aux mouvements migratoires et aux problèmes environnementaux y compris les changements climatiques, les champs sont nombreux où les médiations africaines sont appelées à se déployer en mobilisant les vastes réservoirs de sagesse», a souligné M. Lamamra dans son allocution.
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