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Agents de banques face à la jurisprudence: ‘’Cisse Technologie’’ « Nous sommes tous ce prisonnier »
Publié le mercredi 11 novembre 2015  |  Le Républicain
Remises
© aBamako.com par mouhamar
Remises des équipements aux finalistes de la coupe BDM-sa
Bamako, le 18 Septembre 2014 au siège de la BDM-sa. Le Secrétaire général de la BDM-sa, M.Mamadou KONDO a procédé ce matin à la remise symbolique des équipements aux finalistes de la 15eme édition de la coupe BDM-sa.




Protestant sans complaisance, suite à l’arrestation de certains de leur collègue, comme Hamadoun Boré, les agent de banque entendent rester légalistes, mais ne ménageront aucun effort, pour mettre à nu les manigances tramées dans cette affaire, les plongeant dans une certaine précarité judiciaire. Si appliquer la procédure et la réglementation pour le paiement des chèques, devrait conduire un agent de banque en prison : « alors nous y sommes tous ce prisonnier », s’indigne les agents de banques. Pour le Syndicat national des Banques, Etablissements financiers, Compagnies d’Assurance et Commerces (Synabef), l’insécurité ne fait l’ombre d’aucun doute, tous sont potentiellement en prison: « Nous sommes tous ce prisonnier », de par la jurisprudence « CISSE TECHNOLOGY ». Pour le Syndicat, « l’ampleur de tels abus ne laissant d’autres choix aux travailleurs du secteur concerné que d’observer une grève illimitée afin d’échapper à l’insécurité judiciaire rampante caractérisée par leur emprisonnement à tour de bras par la seule volonté d’affairistes véreux ».

Chacun d’entre nous, que nous travaillons à la BHM, la BOA, la BSIC, la BNDA, la BDM, ECOBANK, BCI, BAM, CORIS BANK, BCS, ORABANK, BMS et BICIM, dans les mêmes circonstances de fait, de temps et aurait appliqué la procédure comme l’a fait notre camarade Hamadoun BORE, déclare le Syndicat sous le coup de l’indignation. « Loin de nous l’idée de jeter l’opprobre sur la Justice de notre pays, encore moins réduire son image à des dérives et abus imputables à certains juges, ternissant l’image de la prestigieuse corporation des magistrats, parce qu’embobinés et utilisés par des affairistes véreux », souligne le syndicat qui n’entend plus garder le silence, tant que leur collègue sera injustement gardé en prison.

Ce Syndicat est passé à la revue de ses troupes, le vendredi 6 novembre à la Banque de l’Habitat du Mali (BHM), et n’entend plus accorder de répit à aucun juge véreux dans cette affaire. « Nous sommes plus que jamais déterminés à faire entendre raison à tous opérateurs véreux et leurs complices que l’ère est révolue à jamais où l’on pouvait se servir de la Justice pour s’enrichir dans la facilité et dans l’illégalité sur le dos des Banques et Etablissements financiers (vaches à lait) ». Les Centrales de risque au niveau des Banques Centrales donnent des informations à temps réel sur tous les opérateurs traînant des ardoises au niveau des banques et établissements financiers, indiquent les agents en colère.
Indignation

Les banquiers s’élèvent ainsi, contre une affaire rocambolesque dans laquelle un « opérateur économique » du nom de Mohamed CISSE, notoirement connu sous la dénomination sociale de « CISSE TECHNOLOGY » ou « Ministre des Ministres de la Santé » (du fait du monopole des marchés du Ministère de la santé dont il disposait pour des raisons que tous savent), a instrumentalisé certains juges en leur imposant, dans l’illégalité la plus totale, de nouvelles règles et exigences sur le paiement d’un chèque.

« En effet, le camarade Hamadoun BORE cadre à la BICIM a été privé de sa liberté par la seule volonté de M. CISSE pour avoir tout simplement autorisé le paiement de chèques respectant toutes les mentions obligatoires d’un tel instrument de paiement, à savoir la dénomination « chèque », le montant en chiffre et en lettre, la date, l’ordre formel de payer, la signature, la banque tirée, l’indication du bénéficiaire », souligne une note du Syndicat. « C’est pourquoi, nous entendons attirer l’attention de la Justice Malienne, des plus hautes autorités du Mali ainsi que celle de l’opinion publique nationale et internationale sur l’ampleur de tels abus ne laissant d’autres choix aux travailleurs du secteur concerné que d’observer une grève illimitée afin d’échapper à l’insécurité judiciaire rampante caractérisée par leur emprisonnement à tour de bras par la seule volonté d’affairistes véreux », menace le Syndicat.

Arrestations récurrentes
Autres pratiques et dérives assimilables à la présomption de culpabilité des salariés de banque consistent à interpeler et emprisonner systématiquement les agents de banque procédant à l’ouverture de comptes bancaires à chaque fois qu’un titulaire de ces comptes est impliqué dans une infraction ; sans se soucier si l’agent a procédé à l’ouverture desdits comptes en conformité avec la réglementation bancaire (exigence de pièce officielle d’identification du client, photo d’identité, dépôt de spécimen de signature…).

Tout se passe comme si l’ouverture d’un compte bancaire à un client suffisait à engager la responsabilité, de surcroît, pénale de l’agent de banque qui y a procédé, alors même qu’il a appliqué toutes les règles en la matière.

Le Syndicat mise sur une forte implication des plus hautes autorités, des Autorités Monétaires nationales et Régionales (BCEAO, UEMOA, CEDEAO) pour le respect des Lois et/ou Conventions nationales et internationales s’imposant à notre pays. Il marque également ses préoccupations sur les conséquences de l’appel téléphonique de confirmation avant paiement d’un chèque au Mali, en violation de la loi sur les instruments de paiement, au-delà du discrédit jeté sur les acteurs de ce cirque tragicomique, sur le climat des affaires au Mali.

Hadama B. Fofana
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Le Républicain N° 4380 du 7/5/2012

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