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Modibo Sidibé à la rencontre des jeunes de Kati Moussabougou : «Nous disons qu’il faut une refondation de l’Etat»
Publié le mercredi 11 novembre 2015  |  Le Reporter
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© aBamako.com par mouhamar
Politique: Une délégation du Parti FARE rencontre l`URD
Bamako, le 16 avril 2014 au siège de l`URD.Le secrétariat exécutif national du parti FARE avec à sa tête son président Modibo Sidibé a été reçu ce mercredi par le bureau politique de l`URD avec en sa tête Soumaïla Cissé, à son siège à Badalabougou.




Être en contact permanent avec les citoyens, débattre avec eux des questions brûlantes du pays, comme la bonne gouvernance, l’accord d’Alger, le chômage des jeunes, l’éducation, l’insécurité et le projet de société Mali horizon 2030 des Fare. Tel est l’objectif de cette rencontre sollicitée par les jeunes de Kati Moussabougou, sous la houlette de leur chef de grin, Moussa Bamba, auprès du président des Fare, Modibo Sidibé. C’était le dimanche 8 novembre 2015.

Ecouter le citoyen lambda, échanger avec lui sur les sujets qui le préoccupent et qui préoccupent la vie de la nation, se connaître davantage afin de construire ensemble le pays, c’est l’approche que le président des Fare Modibo Sidibé a adoptée depuis quelques mois. En répondant à l’appel des jeunes de Kati Moussabougou, pour échanger sur les questions préoccupantes du pays, Modibo Sidibé entendait briser les barrières entre politiques et citoyens ordinaires.

L’ancien Premier ministre et président des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (Fare-Anka Wuli) et ses interlocuteurs ont largement parlé du Mali et de son avenir. Plusieurs questions intéressant la vie de la nation et celle du visiteur lui-même ont été évoquées, dans la courtoisie totale, et dans le respect. Donc, dans un espace convivial, où donner et recevoir déterminent les règles du jeu.

Avec les jeunes de Kati Moussabougou, le président des Fare a longuement échangé, répondant ainsi à leurs différentes préoccupations. Au sujet de l’absence supposée des Fare sur la scène politique nationale, Modibo Sidibé a indiqué que son parti s’est beaucoup prononcé pour dire son opposition à l’accord d’Alger. Il a également expliqué que les Fare ont indiqué au gouvernement ce qu’elles pensent de l’accord d’Alger. Selon Modibo Sidibé, «l’accord d’Alger ne fait pas l’avenir du Mali». Il précisera dans la foulée qu’être dans l’opposition, c’est ne pas faire de l’agitation, mais, c’est construire une alternative politique crédible.

Parlant de la bonne gouvernance, le président des Fare a souligné que son parti travaille pour une refondation de l’Etat et du citoyen. Une refondation, dit-il, qui passe forcément par le changement des comportements à tous les niveaux et la construction du citoyen nouveau. Il a indiqué que la solution à tous les problèmes, auxquels le Mali est confronté aujourd’hui, se trouvera à moyen et long termes. C’est pourquoi, dit-il, les Fare parlent du Mali à l’horizon 2030. «Il faut sortir du court terme et aller vers le long terme», a déclaré Modibo Sidibé.

Concernant l’Initiative Riz, le président des Fare a édifié ses interlocuteurs au sujet des calomnies sur le détournement présumé de 42 milliards de FCFA. «L’argent de l’initiative n’a même pas fait une seconde à la primature. Tout ce qu’on raconte sur l’initiative riz n’est que du mensonge. Au contraire, l’initiative Riz a été un grand succès. Il avait pour objectifs de mettre les producteurs dans les conditions et de booster la production. Et même aujourd’hui, cette politique mise en place en son temps est poursuivie par les autorités actuelles», a-t-il expliqué.

Notons que le grin que dirige Moussa Bamba à Kati Moussabougou est un grin solidaire, soudé. Tous les membres se retrouvent tous les jours fériés au grin, pour discuter de tout et de rien.

Diango COULIBALY
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