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Crise à la Femafoot IBK la fédération doit nous donner une meilleure image
Publié le mercredi 11 novembre 2015  |  L’Essor
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Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA




Le chef de l’Etat a regardé la finale Mali-Nigeria en intégralité
Autant le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta est fier du parcours réalisé par les Aiglonnets au Mondial Chili 2015, autant il est déçu par l’attitude des responsables qui dirigent notre football. C’est le principal enseignement qu’on peut tirer de l’interview que le chef de l’Etat a accordée à nos confrères de l’ORTM, quelques minutes seulement après la finale de la 16è édition de la Coupe du monde U17 entre le Mali et le Nigeria (0-2). «Je félicite les joueurs et l’encadrement technique, ils n’ont pas démérité. Au contraire, ils ont prouvé que le Mali est une grande nation de football avec lequel il faudra désormais compter. Les enfants ont fait honneur au pays et méritent tous nos encouragements», a souligné IBK, avant d’évoquer pour la première fois la crise qui secoue le monde du football national depuis dix mois. «Les jeunes ont montré une bonne image de la nation, il faut qu’on se reprenne à l’intérieur. La fédération doit nous donner une meilleure image de ce que l’on souhaite qu’elle soit, a martelé le chef de l’Etat. Quand les jeunes montrent autant d’engagement et de patriotisme sur le terrain, on ne peut pas laisser leur football se déliter pour des intérêts tristement égocentriques qui n’ont rien à voir avec la nation malienne. L’Etat n’acceptera pas ça, il prendra toutes ses responsabilités», poursuivra le président de la République. Visiblement déçu du triste spectacle donné par les responsables en charge du football national, IBK conclura : «il faut tirer tous les enseignements de ce qui s’est passé pour permettre à notre football de rebondir vite. Une fois encore, je suis fier des jeunes, ils ont fait honneur au drapeau national. Inch Allah, l’Etat fera tout pour les aider».
Ces propos du chef de l’Etat sont un soutien au ministre des Sports, Housseïni Amion Guindo dans le dossier du football ou plutôt de la crise du ballon rond. Aussi, il convient de rappeler que la déclaration du chef de l’Etat intervient au moment où la planète foot du Mali attend avec désespérance et exaspération la fin de la crise qui déchire notre football depuis le 10 janvier 2015. Depuis cette date, le monde du football malien est divisé en deux, avec d’un côté, l’actuel bureau de la FEMAFOOT et de l’autre, le Collectif des ligues et clubs majoritaires. Plusieurs tentatives de médiation ont été entreprises par différentes couches sociales du pays, mais sans succès et le 31 août dernier, la crise s’est aggravée avec la décision du Collectif des ligues et clubs majoritaires d’organiser une Assemblée générale extraordinaire. Dans la foulée, les responsables du collectif décideront de porter l’affaire devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) et la FIFA, exigeant le départ de l’actuel président de la FEMAFOOT, Boubacar Baba Diarra. Réplique de la fédération : le 31 octobre, elle organise à son tour une Assemblée générale qui sera marquée par de lourdes sanctions à l’encontre d’une vingtaine de responsables dont 6 présidents de ligue et 3 présidents de clubs de première Division.
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