Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Affaire Hamadoun Boré de la BICIM: La réaction de Cissé Technologie
Publié le jeudi 12 novembre 2015  |  Le Républicain




Suite à notre article du mercredi 11 novembre 2015 intitulé : « Agents de banques face à la jurisprudence CISSE TECHNOLOGIE», la société Cissé Technologie(CTECH) nous a adressé « une note explicative » tenant lieu de sa version des faits. La société explique, de bout en bout, les contours de l’arrestation du banquier Hamadoun Boré(HB). Selon la note technique de la société, l’inculpation de Hamadoun Boré devant le 1er juge d’instruction n’est pas le fait de CISSE TECHNOLOGIE, mais bien un acte légal du juge d’instruction saisi du dossier et dans toute sa souveraineté. « Il revient donc au nommé Hamadoun Boré d’assurer la défense de ses intérêts par les conseils de son choix comme ce fut le cas et non par le Syndicat de la BICIM qui à ce jour n’est pas inscrit au tableau de l’ordre des avocats du Mali », explique la note technique de la société.

Selon la société, c’est courant janvier 2014 que Mohamed Cissé, gérant de la société CISSE TECHNOLOGIE, saisissait l’unité d’enquête de la police du 11ème arrondissement d’une plainte pour faux et usage de faux, vol et abus de confiance à l’encontre de son comptable Adama Traoré soupçonné de malversations financières.

Les investigations entreprises par les agents enquêteurs ont permis de révéler que « Adama Traoré qui gardait par devers lui l’ensemble des formules de chéquiers a détourné à son préjudice d’importantes sommes d’argent dont il n’a, à ce jour, pu donner la moindre justification », explique la note. Aux dires de la société, le comptable Adama Traoré imitait la signature du gérant de la société pour parvenir à la remise d’importantes sommes d’argent. « Ce sont ces faits graves qui ont poussé la société CISSE TECHNOLOGIE à porter plainte contre son comptable. La justice a, par la suite décidé de saisir un juge d’instruction pour mener toute l’enquête et déterminer le montant des détournements effectués au détriment de la société et situer toutes les responsabilités », indique la note technique de la société.
Pour ce faire, le juge d’instruction saisi a ordonné une expertise des comptes et de la gestion comptable en vue de « déterminer le montant réel des détournements ».

Mais à en croire la société, à ce jour, l’expert judiciaire désigné n’a pu rentrer en possession de l’ensemble des chèques présentés au nom de la société CISSE TECHNOLOGIE dont « les traces apparaissent pourtant sur le relevé de compte bancaire de l’entreprise et ce, en raison du manque de diligence et de collaboration de la BICIM … Les multiples lettres de rappel du juge instructeur n’ont pu vaincre à ce jour la résistance injustifiée de la BICIM à produire des chèques correspondant à des opérations financières apparues sur les relevés bancaires. Visiblement la posture de la BICIM ne vise qu’à torpiller la procédure et faire obstacle à la manifestation de la vérité », selon la note de la société qui soutient n’avoir jamais déposé une plainte contre le banquier de la BICIM.

Que cherche le Syndicat de la BICIM …

CISSE TECHNOLOGIE affirme que c’est avec stupéfaction et une grande indignation qu’elle a découvert, depuis plusieurs mois, dans les médias et dans des démarches auprès de l’administration, « un exposé ahurissant des faits et de la procédure par le Syndicat de la BICIM qui, n’est pas partie à la procédure ». En effet, en aucun moment et à aucune étape de la procédure ledit Syndicat n’aurait été appelé. « L’inculpation du nommé H.B devant le 1er juge d’instruction n’est pas le fait de CISSE TECHNOLOGIE, mais bien un acte légal du juge d’instruction saisi du dossier et dans toute sa souveraineté. Il revient donc au nommé H.B d’assurer la défense de ses intérêts par les conseils de son choix comme ce fut le cas et non par le Syndicat de la BICIM qui à ce jour n’est pas inscrit au tableau de l’ordre des avocats du Mali », clame la société qui souligne n’avoir pas affaire avec syndicat de la BICIM.

Selon les responsables de l’entreprise, en s’adressant à la justice, par une plainte avec constitution de partie civile pour des faits qualifiés de faux et usage de faux, vol, abus de confiance et complicité, CISSE TECHNOLOGIE est dans son droit et n’a « nullement comme adversaire le Syndicat de la BICIM qui est bien loin de la défense des intérêts matériels et moraux de ses membres ».

Et la direction de CISSE TECHNOLOGIE de s’interroger: « Que cherche le Syndicat de la BICIM dans cette affaire de justice qui n’est pas la sienne ? ». Pour l’entreprise, il est nécessaire de rappeler aux protagonistes du dossier d’instruction que force doit rester à la loi. Il faut noter qu’à ce jour, cette affaire se trouve toujours dans la phase de l’instruction judiciaire où chaque partie par l’entremise de ses avocats assure la défense de ses intérêts dans la procédure et devant la loi.
Youssouf Z
Commentaires