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Manifestation de la « coalition pour les Concertations Nationales » à Bamako : Ils sont lamentables !
Publié le samedi 12 janvier 2013  |  Le 26 Mars


Manifestation
© aBamako.com par A S
Manifestation organisée par la COPAM.
Bamako,le 09 janvier 2013,les cadres et les militants de la Coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM) ont marché pour réclamer la tenue immédiate des concertations nationales.


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Aujourd’hui plus que jamais la sécurité des personnes et de leurs biens, l’intégrité territoriale de notre pays sont fortement compromises dans notre pays.

Nos hautes autorités, l’Armée nationale ainsi que toutes les forces vives de la nation en sont conscientes et se mobilisent afin de sauver le pays.

C’est ce moment si crucial pour le Mali qu’ont choisi les COPAM de Hamadoun Amion Guindo et de Younouss Hamèye Dicko pour semer la pagaille, la peur et l’incertitude à Bamako et à Kati. C’était le 9 janvier dernier.

Téméraires et faisant fi des conséquences de leurs actes, ils ont encore osé.

Ils, ce sont ces responsables de la coalition des organisations patriotiques du Mali (tendance Hamadoun Amion Guindo) et ceux de la COPAM de Younouss Dicko.

Ceux-là mêmes qui formaient il y a naguère longtemps un même gang, avant de se divorcer.

En effet, le mardi 8 janvier dernier, les deux groupes auxquels se sont ajoutés le MP 22 de Oumar Mariko, l’Alliance IBK-Mali 2012 et d’autres organisation du même acabit, se sont rencontrés pour signer une sorte de coalition dite « plate forme de la coalition pour les concertations nationales immédiates souveraines et pour le chargement au Mali ».

Le même jour, un des plus zélés responsables de ces bandes M. Hamadoun Amion Guindo déclarait fébrilement. « Nous avons décidé d’organiser des manifestations, et des marches pour réclamer la tenue immédiate des concertations nationales. Et, nous le ferons de manière pacifique tout en respectant la loi. »

Chose promise, chose due. Pour une des rares fois M. Guindo et son équipe tiendront parole. Ainsi, 24 heures après son message, en ce mercredi 9 janvier, les grandes artères de Bamako et Kati ont été prises d’assaut par des centaines d’individus parmi lesquels, (naturellement) des bandits et autres malfrats.

Des pneus ont été brûlés sur les principales voies publiques, empêchant nos concitoyens de vaquer à leurs occupations, des véhicules ont été enlevés, des caisses de certaines stations d’essence vidées. C’était la confusion totale et nombre de nos concitoyens n’ont eu ce jour, d’autre choix que de rester à la maison. Pendant ce temps, dans d’autres quartiers de Bamako, des étudiants et élèves de leur côté organisaient des marches sans même, dans plusieurs cas, savoir pourquoi. Pire, des personnes désormais identifiées par nos services de sécurité se sont permises, à l’aide d’armes à feu, de tirer en l’air, créant la peur et la panique en certains lieux.

Le calme ne reviendra que tard dans la journée qui s’est soldée par des blessés dont un gravement.

Et, comme pour se réjouir de ce bilan, les organisateurs de la pagaille avertissaient « l’activité de ce mercredi n’était qu’un avant goût des actions qui devraient suivre les jours à venir ».

Le Mali actuellement n’a point besoin de sinistre événement de ce genre.

Trop de défis restent à relever pour se laisser distraire par des assoiffés de pouvoir, des gens en manque de popularité et pour qui, sans eux, l’enfer devrait s’abattre sur notre pays.

Nos hautes autorités doivent prendre toutes leurs responsabilités en mettant hors d’état de nuire ces « rebelles nouveau genre » aussi dangereux que ceux qui opèrent dans les régions nord du Mali.

Comment en est-on arrivé là ?

« Nous n’accepterons jamais une prolongation du mandat de Dioncounda Traoré, le 41eme jour, s’il ne quitte pas le pouvoir, nous allons le déloger » martelait en début mai 2012 Hamadoun Amion Guindo, président de « Coalition des Associations patriotiques » du Mali (COPAM).

Nombre de maliens pensaient que cette déclaration était juste pour intimider. Mais, pour une fois, Hamadoun Amion Guindo savait de quoi il parlait.

En effet, pendant toute la nuit du 20 mai, presque toutes les radios FM de Bamako diffusaient des messages de « sensibilisation » pour une marche contre l’accord signé entre la CEDEAO et la junte militaire. Accord dans lequel, celle-ci acceptait comme Président de la Transition le Pr Traoré.

Et le lundi 21 mai 2012, le plan machiavélique sera exécuté.

Ainsi, dès les 1er heures dans la matinée Bamako semblait être une ville en état de siège.

Des individus regroupés au niveau du monument de l’indépendance, bloquaient toutes les artères adjacentes.

Pendant ce temps, d’autres posaient des barricades sur les ponts de Bamako et neutralisaient la circulation, créant un désordre inouï.

Vers 9 h 30 mn, les différents groupes convergent vers le CICB pour après, se diriger vers la cité administrative où ils entrent sans problème.

Où étaient-elles nos forces de l’ordre et de sécurité ? Peut-être qu’un jour les hautes autorités répondront à la question.

En tous cas, les maîtres absolus de Bamako ce jour, finiront par monter à Koulouba pour pénétrer dans le palais comme dans un marché de légumes. Et pourtant, il y avait bien là les forces de l’ordre.

Une délégation des marcheurs sous la conduite d’un certain Boubacar Boré, président d’une association dite Yèrè Wolo est reçu par le Président Dioncounda Traoré. Peu après, les portes du secrétariat général de la présidence sont défoncées. La suite est connue…

l’inimaginable : le Président de la République par intérim est physiquement agressé et n’aura la vie sauve que grâce au courage de quelques gardes ayant le sens du devoir.

La nouvelle de l’attentat contre le Président Dioncounda a vite fait le tour du Mali et du monde entier. Des condamnations ont fusé de partout. Même le capitaine Sanogo a désapprouvé l’acte odieux.

Hélas, du 21 mai 2012 à nos jours, personne parmi les organisateurs et les donneurs d’ordre de l’agression du Président Dioncounda Traoré n’a été intimidé.

Ils sont pourtant connus et de tous et par tous.

Ce qui s’est passé à Bamako mercredi dernier (et pourrait encore se passer) n’est qu’une suite logique des événements du 21 mai 2012.

Que Dieu sauve le Mali !

Boubacar SANKARE

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