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Mali: un militaire tué dans une attaque dans le Centre (source militaire)
Publié le mardi 17 novembre 2015  |  AFP
Armée
© aBamako.com par A.S
Armée : Décoration de militaires étrangers
Bamako, le Ministre de la défense Tieman Hubert Coulibaly a décoré 21 militaires étrangers




Bamako - Un militaire malien a été tué et un autre blessé dans l’attaque dimanche d’un poste de sécurité par "des terroristes" à Djenné, dans la région de Mopti (centre du Mali), a indiqué lundi à l’AFP un responsable militaire malien.

"Un garde (membre de la Garde nationale, composante de l’armée) a été assassiné dimanche nuit par des terroristes (...). Il a été tué lorsque les terroristes ont attaqué un poste de sécurité à Djenné. Un autre garde a été blessé", a affirmé ce responsable militaire du ministère de la Défense.

Selon lui, l’attaque a été commise "en représailles" après l’arrestation samedi de Allaye Bocari Dia, un dirigeant d’un groupe jihadiste actif dans la région de Mopti, le Front de libération du Macina (FLM), apparu début 2015 et dirigé par le prédicateur radical Amadou Koufa.

Selon une source de sécurité au sein de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) lundi, Allaye Bocari Dia était l’un des hommes les plus recherchés du FLM après le gourou du mouvement Amadou Koufa qui, selon les services de sécurité maliens, a "l’ambition de créer un Etat islamique au centre du Mali".

L’armée malienne a lancé fin octobre, pour trois mois, une vaste opération dans la région de Mopti visant à traquer les jihadistes et assurer la sécurité.

Le FLM est allié à Ansar Dine, groupe jihadiste malien fondé par un chef touareg, Iyad Ag Ghali. Ansar Dine a fait partie des groupes islamistes ayant contrôlé pendant près de dix mois - entre mars-avril 2012 et début janvier 2013 - les régions du nord du Mali.

Les jihadistes ont été en grande partie chassés des régions du Nord par une intervention militaire internationale déclenchée en janvier 2013 à l’initiative de la France, toujours en cours. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.

Longtemps concentrées dans le Nord, les attaques jihadistes se sont étendues depuis le début de l’année vers le centre du pays, puis à partir de juin au Sud, aux frontières avec la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

cs/de
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