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Le Drian: les otages "encore plus" en danger sans l`intervention au Mali
Publié le dimanche 13 janvier 2013  |  AFP


Jean-Yves
© Autre presse par DR
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense française


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Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a
estimé dimanche que la vie des otages français au Mali aurait été "encore
plus" en danger si l`opération militaire contre les islamistes n`avait pas été
déclenchée.
"La réalité c`est que si l`opération initiée par les groupes terroristes
avait été menée à son terme avant-hier (vendredi), aujourd`hui ils seraient à
Bamako. C`est un pays en otage qu`il y aurait eu, en plus de nos huit otages",
a-t-il déclaré au Grand Rendez-vous sur Europe 1/Aujourd`hui en France/I Télé.
"La vie de nos otages auraint été encore plus risquée si l`on avait laissé
faire cette opération", a affirmé le ministre.
M. Le Drian a par ailleurs souligné que la France entendait continuer à
"négocier" avec les ravisseurs pour tenter d`obtenir la libération des otages
français, mais sans céder au chantage ou à "des conditions extravagantes".
En Somalie, les islamistes shebab détenant Denis Allex, qui a probablement
été tué lors de l`opération visant à le libérer, réclamaient notamment la
libération de nombreux prisonniers jihadistes dans le monde, a-t-il indiqué.
"Il faut parler, essayer d`aboutir, mais pas se rendre à des conditions
extravagantes, comme c`était le cas pour les shebab", a-t-il dit : "Les shebab
nous demandaient la libération de je ne sais combien de prisonniers jihadistes
dans le monde. C`était strictement impossible et totalement illusoire".
L`opération pour tenter de libérer Denis Allex a été décidée par le
président François Hollande "il y a un mois", "lorsqu`on a su avec un maximum
de certitudes où se trouvait très précisément l`otage", a-t-il expliqué.
"C`est parce que ce lieu était accessible par la mer que le Président de la
République a estimé qu`il fallait intervenir", a poursuivi le ministre.
Selon Jean-Yves Le Drian, le chef de l`Etat "n`a qu`une doctrine depuis le
début, la fermeté contre le terrorisme et le refus du chantage. On l`a fait en
Somalie, il fallait mener cette action".
"Il faut négocier autant que faire se peut avec les terroristes pour
essayer de libérer les otages, mais ne pas faire en sorte que la négociation
aboutisse à un renforcement du terrorisme", a-t-il poursuivi.
Le ministre a réaffirmé qu`il n`y avait aucun lien entre les opérations au
Mali et en Somalie. "Ce ne sont pas les mêmes groupes qui détiennent les
différents otages. Il y a plusieurs groupes, plusieurs chefs", a-t-il ajouté.
dch/rh/ed

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