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Terrorisme : Pourquoi Paris et Bamako ?
Publié le mardi 24 novembre 2015  |  Le challenger
Evacuation
© aBamako.com par DR
Evacuation des corps des victimes de l`attaque de l`hôtel Radisson Blu de Bamako
Bamako, le 21 Novembre 2015. Aprés l`opération de sauvetage des otages les forces armées maliennes évacuent les corps des victimes.




Le 13 novembre dernier, le monde entier était stupéfait d’apprendre des attaques terroristes à Paris, la capitale française. Une semaine après (c’est-à-dire le 20 novembre), c’est Bamako, la capitale malienne à mille lieues, qui est frappée à travers une prise d’otages à l’hôtel Radisson Blu. Les bilans sont lourds. Si à Paris, les ennemis de Dieu ont ôté la vie à 130 personnes et des centaines de blessés, à Bamako, le bilan est de 21 morts et 7 blessés.

Les fanatiques religieux ont frappé fort. En l’espace d’une semaine, deux attaques sanglantes à Paris et à Bamako. Deux peuples attaqués par le même ennemi. Ce 13 novembre 2015, la France et le monde entier étaient sous le choc de l’horreur des attaques terroristes de la bande d’Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attaques de Paris. Bilan 130 morts et près de 300 blessés. C’est l’attaque terroriste la plus sanglante jamais perpétrée en France.

Une semaine après, le projet funeste des djihadistes est projeté sur la capitale malienne. Ce vendredi 20 novembre, tôt le matin, l’hôtel Radisson est attaqué par des hommes lourdement armés qui prennent en otage des clients de l’hôtel. Les assaillants au nombre de deux ou trois, selon les premières versions, seraient arrivés à bord d’un véhicule muni d’une plaque diplomatique et ont ouvert le feu. Les occupants de l’hôtel sont estimés à près de 170 personnes. Craignant le pire, toutes forces (policiers, gendarmes et militaires) sont mobilisées. Elles sont aidées par les forces onusiennes, françaises, américaines pour venir à bout des forcenés qui, dans leur folie, ont exécuté des otages. Le bilan au terme de cette journée macabre de vendredi est lourd, 21 morts dont 18 clients, un gendarme malien, deux terroristes et 7 blessés tous admis dans les hôpitaux de la place.

L’union sacrée indispensable



Le mode opératoire est identique. Armés de fusils d’assaut, les assaillants font irruption et tirent sur tout ce qui bouge. Objectif dans tous les cas, faire le maximum de victimes et créer la panique générale au sein des populations.

Depuis janvier 2013, date de lancement de l’opération Serval, la France et le Mali sont en guerre contre le terrorisme international. Cette opération de l’armée française avait permis de stopper l’avancée des djihadistes vers la capitale Bamako et sauver le Mali. Cette même opération a permis avec l’appui des Fama, des forces tchadiennes et onusiennes de chasser du territoire la horde de combattants d’Iyad Ag Ghaly, du Mujao, d’Aqmi etc. Un coup dur pour les forces obscurantistes qui voyaient déjà notre pays, le Mali devenir le premier état islamique, totalement sous leur contrôle. Iyad Ag Ghaly et ses alliés n’ont jamais avalé cette bérézina, à eux infligée par la France, les forces maliennes et leurs alliés et qui a mis fin à leur projet machiavélique d’instaurer un Etat islamique au sahel. Depuis donc l’intervention de la force serval, Bamako et Paris sont en étroite collaboration dans la lutte contre le terroriste. Les deux pays ne ménagent aucun effort, quand il s’agit de lutter contre les narcotrafiquants déguisés en djihadistes.

Plus que jamais, les destins de ces deux nations sont scellés et résident dans leur ferme volonté de lutter et de vaincre le terrorisme sous toutes ses formes. Comme le disait François Hollande lors dans son discours devant la Fondation Chirac : « les terroristes veulent semer l’effroi, unissons-nous. Ils veulent voir la vie s’arrêter, alors vivons ! Vivons pleinement ».

Daouda T. Konaté

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