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Al-Qaïda dit avoir tué deux hommes suspectés d’être des espions pour la France au Mali
Publié le dimanche 29 novembre 2015  |  AFP
Le
© Autre presse par DR
Le chef islmaiste Mokhtar Belmokhtar




Nouakchott - L’organisation Al-Qaïda au Maghreb
islamique (Aqmi) affirme avoir assassiné en octobre deux hommes qu’elle
soupçonnait être des espions au service de la France au Mali, dans un
communiqué diffusé par l’agence de presse privée mauritanienne Al-Akhbar.
Les deux hommes sont "Mohamed Ag Abdellah (Kanou), tué le 9 octobre 2015 à
Bir (Mali) et Fajr Ag Sidi Mohamed, tué le jeudi 19 octobre 2015 dans sa
cachette à Burje Al-Barajina, en Algérie", selon les termes du communiqué.
Al-Akhbar fait partie des médias privés mauritaniens diffusant
régulièrement des communiqués d’Aqmi et d’autres organisations jihadistes sans
jamais être démentis.
Selon cette agence, il s’agit de deux Touareg originaires du nord du Mali
et accusés par Aqmi "d’espionnage pour le compte de la France", engagée
militairement au Mali depuis le déclenchement, en janvier 2013, d’une
opération internationale contre les groupes jihadistes.
Les deux hommes assassinés "collectaient des renseignements sur ses
positions pour les fournir ensuite aux Français" au Mali, précise Aqmi dans
son communiqué, accusant les deux hommes d’avoir tué certains de ses
combattants.
Aqmi, selon le communiqué, a menacé de continuer à "traquer les
collaborateurs avec les Français ou avec d’autres apostats".
En septembre 2014, cinq Touareg membres d’une même famille avaient été
enlevés près de Tombouctou (nord-ouest du Mali) par des hommes armés. Une
semaine plus tard, quatre avaient été libérés, le cinquième avait été tué,
décapité.
Celui qui a été assassiné était accusé par Aqmi "d’être un informateur" des
troupes françaises et de la Minusma, selon un membre de sa famille.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes
jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l’armée face à la rébellion à
dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Les groupes islamistes extrémistes ont été dispersés et en ont été en
grande partie chassés à la suite du lancement de l’opération militaire
internationale contre eux, qui se poursuit actuellement. Mais des zones
entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.
hos/mrb/cs/sba
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