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Deux ans de présidence d’Ibk : Où en sommes-nous avec les priorités ?
Publié le mardi 1 decembre 2015  |  Le Zenith Bale
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© AFP par ALAIN JOCARD
La Conférence des parties COP 21 à Paris
Cérémonie d`ouverture de la Conférence des parties COP 21 à Paris




En lui accordant majoritairement leurs suffrages, les Maliennes et les Maliens tenaient à cœur un certain nombre de faits majeurs. Après deux ans de gestion, que peut-on retenir ? Que reste-t-il à faire ? A quoi peut-on s’attendre pour les années à venir ?
Au demeurant, il est bon, sans se leurrer, de savoir que la situation générale du Mali n’était pas rose. Tout est et reste priorité. A cet effet, il faut travailler avec tact et discernement. Où en sommes-nous alors ?
Au sortir du coup d’état et à l’occupation des ¾ du territoire par les terroristes, les rebelles et alliés, le peuple avait besoin d’un homme de poigne. Il voulait quelqu’un de très ferme et capable de rétablir l’autorité de l’Etat mais surtout qui puisse travailler pour la fierté des Maliens et l’honneur des Maliens. Ainsi, vieux, vieilles, jeunes, tout le monde a jeté son dévolu sur Ibrahim Boubacar Kéïta. Parce qu’il fut le Premier ministre qui est parvenu à sauver la nouvelle démocratie acquise très chèrement. En mettant fin aux velléités d’une opposition jeune, dynamique menée par un certain Me Mountaga Tall poussé par de vieux briscards comme feu Almamy Sylla. Et qui était prête à tout pour renverser le régime après le départ successif de deux Premiers ministres, Younoussi Touré et feu Abdoulaye Sékou Sow.
Pour autant, chacun des autres prétendants au fauteuil présidentiel avait leurs atouts. Mais le plus important et le plus opportun au moment des faits pour le peuple n’étaient autre que de rendre l’honneur du Mali. Toutes choses qui passaient par tenir un langage de vérité aux maîtres du monde. Ensuite, tout mettre en œuvre pour récupérer Kidal et reformer notre armée nationale.
En effet, dans les programmes des uns et des autres, l’économie et le développement avaient une place de choix. Pour IBK, il s’est plus appuyé sur ces réalités. A savoir l’armée et l’honneur du Mali. Deux ans de gestion après, il est facile de porter un jugement. Primo, le début de mandat fut entaché de soupçons de scandale et de népotisme. Secundo, le président sera plus trahi par les siens qui vont lui mettre les bâtons dans les roues. Tertio, après de nombreux articles de presse de dénonciation, le président va comprendre que chacun de nous travaille pour le Mali. Alors, il va opter à agir contre lui-même et contre certains de ses proches. Depuis, il a commencé à engranger des résultats probants et positifs. Il a alors passé au crible ses priorités pour aujourd’hui commencer à atteindre ses objectifs. Ainsi, contre vents et marées, il a mis son cœur de soudanais de côté pour discuter et obtenir les accords d’Alger. Ensuite, la reforme de l’Armée n’est point un secret, elle se fait lentement mais sûrement. Et puis d’un service de renseignement «politique», nous avons désormais un service pour la sécurité de l’Etat. D’un Kidal hypothéqué, nous y revenons petit à petit. D’une sécurité dégourdie, le jeune ministre nous donne plus en plus de l’espoir. Finalement, le président IBK qui était contesté, hué, honni refait surface. Il reprend du poil de la bête pour mieux se positionner sur l’échiquier politique.
Enfin, il ne lui reste qu’un dernier baroud d’honneur. Il s’agit de procéder à l’assainissement du gouvernement, car il y a toujours des gens, des tocards qui ne répondent pas aux aspirations du peuple.
Boubacar DABO
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