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Préférence de la mouvance présidentielle : Bocari Tréta Premier ministre !
Publié le mercredi 2 decembre 2015  |  L’Informateur
Sixième
© aBamako.com par Androuicha
Sixième session ordinaire du Comité Exécutif National de l`Agriculture.
Bamako, le 28 avril 2015 au CICB. Les travaux de la sixième session ordinaire du Comité Exécutif National de l`Agriculture se sont déroulés sous la présidence du Premier Ministre représenté pour la circonstance par le Ministre du Développement Rural, Dr Bocary TRETA.




La côte de popularité de l’actuel ministre du Développement rural n’a pas pris de ride. Adulé des militants de son parti RPM, il jouit de l’estime et de la confiance de la plupart des responsables de formations politiques membres de la majorité présidentielle qui le jugent apte à occuper le prestigieux fauteuil.

Son image est sortie indemne des scandales d’engrais frelatés et d’attribution du marché de fourniture de 1000 tracteurs aux paysans. Des affaires qui ont fait la Une des journaux et suscitées de nombreux commentaires dans les milieux de l’opposition, notamment de Tiébilé Dramé, leader du Parena, devenu le poil à gratter glissé dans le costume du président de la République Ibrahim Boubacar Keïta. L’estime et la confiance dont il jouit au sein de sa chapelle politique, le Rassemblement pour le Mali (RPM) se trouvent au contraire renforcés. L’inamovible secrétaire général a tout donné au parti pour qu’on consente aujourd’hui à lui traîner dans la boue. Sa générosité proverbiale lui a ouvert bien de portes demeurées fermées à certains politiques. Et sa familiarité avec des militants les plus humbles lui a permis de conquérir les cœurs : tutoiement, tape à l’épaule, entre autres. Sa table est une plus des ouvertes et une des plus courues de la capitale malienne. A l’heure où d’aucuns disparaissent des écrans radar à la simple vue d’ordonnances médicales de militants, Bocari Tréta accompli le geste qui sauve, qui redonne le goût de vivre. Cette vie avec ses joies et ses peines, avec ses grandeurs et ses rancœurs. La marmite ne chante pas sur le feu, il fait de son mieux. Autant de petits gestes certes, mais qui marquent profondément le bénéficiaire. Sans omettre sa présence aux événements sociaux : baptême, mariage, décès. En somme, il est dans le vécu quotidien des militants.

Les qualificatifs à son endroit oscillent, dans la mouvance présidentielle, entre compétence, attention, expérience et peu rassembleur. Tréta connaît personnellement les chefs des partis politiques membres pour les avoir côtoyés des années durant ou accompagné le candidat Ibrahim Boubacar Keïta entre les deux tours de l’élection présidentielle. Il a poussé le raffinement jusqu’à l’appellation par leur nom des membres de leur famille. Et demande souvent de leurs nouvelles. Régulièrement, il leur rend visite à domicile, les reçoit chez lui. De l’avis de ses interlocuteurs, il guigne le poste de Premier ministre, le juge à sa portée.



Le temps joue contre IBK

Beaucoup de Maliens sont d’avis que le Premier ministre doit sortir des rangs du parti au pouvoir. On rappelle volontiers que le président Alpha Oumar Konaré n’a humé l’air frais qu’après nomination d’un homme du sérail en la personne d’IBK à la tête de la Primature. Avant lui, Me Abdoulaye Sékou Sow et Younoussi Touré qui n’étaient pas de militants Adéma PASJ bon teint ont jeté l’éponge. En d’autres termes, le Mali offre le tableau d’une nation déprimée. Une thérapie de choc est indispensable pour redonner espoir aux ménages, réduire le chômage des jeunes. La présidentielle a permis aux Maliens de dire qu’ils voulaient être gouvernés, qu’ils répugnaient à vivre dans l’extrême pauvreté, qu’ils tenaient comme à la prunelle de leurs yeux à la cohésion sociale. Le Premier ministre Modibo Keïta a une très bonne conscience de ce qui doit être fait. Mais il ne va pas vite et fort. Pourtant, il a les moyens d’agir, puisque la majorité ne met pas les bâtons dans ses roues. Donc, il a une obligation de résultat. Le temps presse. IBK doit convaincre ou subir la sanction des électeurs dans deux et demi presque.

Georges François Traoré
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