Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Navigation fluviale : Le second souffle
Publié le jeudi 3 decembre 2015  |  L’Essor
Remise
© aBamako.com par A S
Remise officielle de deux bateaux à la COMANAV
La remise officielle de ces bateaux à la Comanav a eu lieu samedi, à Koulikoro, par le chef de l’Etat en présence du Premier ministre, Modibo Kéïta, du président de l’Assemblée nationale.




Avec la mise en service des bateaux neufs, le désenclavement du Nord du Mali prend un nouveau visage

Le coup de sirène tire promeneurs et futurs voyageurs de leur torpeur. Nous sommes le vendredi 13 novembre dernier. Il est 11 heures. Le nouveau bateau de la COMANAV, le « Modibo Kéita » appareille pour quitter le port fluvial de Mopti. Le quai grouillant de monde quelques minutes auparavant se vide quasi instantanément. Sous l’œil vigilant des contrôleurs et des bagagistes, la soixantaine de passagers et les membres de l’équipage montent à bord. « Nous faisons constamment le plein depuis la mise en exploitation », déclare sans chercher à cacher sa fierté, Aboubacrine A. Maïga, chef du service exploitation de la Compagnie. Les sièges revêtus de cuir marron offrent un réel confort de voyage aux clients. Qui se laissent bercer par la musique africaine que diffusent deux téléviseurs à écran géant.

Samba Sangho voyage pour la première fois à bord de ce navire qu’il considère comme un bâtiment de luxe. « Rien à voir avec les anciens bateaux ! Je pense que c’est un signal fort de la part des autorités en direction des Régions du Nord. C’est confortable. Même si le coût est trop élevé (33 000 Fcfa) pour un Malien moyen, ça vaut le coup » confie ce voyageur, les yeux braqués sur le téléviseur. « La navigation fluviale est une chance pour le Nord », intervient abruptement son voisin qui émerge d’un court somme favorisé par l’air conditionné de la cabine. L’homme avance deux arguments pour étayer son affirmation.

Le premier est la sécurité. Le second, le confort et la rapidité du voyage. « En temps normal, les touristes rempliraient ce bateau. Mais la crise a perturbé la donne. Les visiteurs étrangers ne viennent plus », regrette Hamadoun, enseignant du Secondaire.
... suite de l'article sur L’Essor

Commentaires

Dans le dossier

Economie 2015
Titrologie



L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment