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Expropriation de la parcelle du vieux Bazoumana Fofana : A quand la fin de l’impunité ?
Publié le jeudi 3 decembre 2015  |  Sirène




« Je risque d’aller investir dans d’autres pays si je ne suis pas remis dans mes droits » ; Ces propos sont du vieux Bazoumana Fofana, opérateur économique malien résident en commune II du district de Bamako. Celui-là même qui se biaisé dans ses droits depuis plus de deux décennies.
Il faut avoir la pierre à la place du cœur pour ne pas être sensible à ce complot dont a été victime ce patriote Bazoumana Fofana. Dans cette affaire qui ressemble à un conte de fée met à nue la cupidité, l’amour du gain facile, et le laxisme de beaucoup de nos cadres qui ont été et qui à présent sont en train de gérer ce pays. Il s’agit entre autres de Me Abdoulaye Garba Tapo, Me Mountaga Tall, Dionké Yaranangoré dit Babou Yara, Cheick Sadibou Cissé, C’est pour signaler que malgré le slogan du nouveau président de la République, les cols blancs restent intouchables, et résistent aux intrusions de la justice. Il nous revient que ce sont ces personnes citées ci-dessus qui ont servi de lien pour exproprier le vieux Bazoumana. Me Abdoulaye Garba Tapo, parce qu’il était à son temps, l’avocat de la banque d’affaires du vieux Fofana, la BCS. Profitant d’une brouille avec cette banque, certains prédateurs ont profité pour créer des problèmes à l’homme. Or, force est de dire que cela peut arriver à tous, surtout pour celui qui a, dans les années 96 donné un nouvel élan à l’office du Niger en fournissant les quatre usines de l’office. De ce fait, son titre N° 11247 a été mis en garantie à la banque, et dès lors son mal commença. D’abord, des personnes comme Me Mountaga Tall, sous la couverture d’une société dans laquelle figuraient Cheick Sadibou Cissé, Babou Yara et la famille Niaré pour que ce dernier lui vende le terrain hypothéqué. Après avoir cassé le deal avec le premier propriétaire, la banque mettra la parcelle à la vente aux enchères publiques, avec un prix aussi bas qui profita à Babou yara, ce dernier devient ainsi le propriétaire et l’hypothéqua à la BIM-sa à hauteur de milliards.

Aujourd’hui le vieux Bazoumana ne souhaite pas qu’on lui retourne sa parcelle, mais est pour que lumière soit faite sur les mauvaises pratiques qui ont accompagné cette vente de terrain. Parmi celle-ci le non respect des droits d’enregistrement à la direction des domaines de l’Etat avec un aussi grand titre. Avec des grands projets pour le pays, le vieux risque d’aller les réaliser au Sénégal si rien n’est fait.

Affaire à suivre



A.D
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