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Affaire SOMILO-DIAL-BTP: Le PDG de DIAL-BTP réclame ses droits
Publié le vendredi 4 decembre 2015  |  Le Débat
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie d`Inauguration de la mine d`or de Kofi
Bamako, le 24 Avril 2015, a eu lieu la cérémonie d`inauguration de la mine d`or de Kofi




Engagée dans un feuilleton judiciaire contre le PDG de DIAL-BTP depuis deux ans, la société minière de Loulo Djidjan dans le cercle de Keniéba (SOMILO) refuse toujours de se soumettre à l’exécution des décisions de la justice lui ordonnant de remettre l’entreprise DIAL-BTP dans ses droits. Face à cet agissement indécent du directeur général de la SOMILO, le PDG de DIAL-BTP, Alou Diallo, a décidé de sortir de son silence en organisant une conférence de presse à son domicile, afin de donner d’amples informations aux journalistes sur cette affaire qui traîne depuis longtemps.
D’entrée de jeu, le PDG de DIAL-BTP a fait savoir aux journalistes qu’il a commencé ses activités à Djidjan dans le cercle de Keniéba il y a plus d’une décennie. Selon lui, son entreprise a travaillé sans problème avec l’ancien directeur de SOMILO, Amadou Konta, précisant que tous les problèmes ont commencé avec l’actuel directeur général Siaka Berthé.
En effet, tout a commencé en 2013, quand le directeur de l’entreprise DIAL-BTP Alou Diallo a été convoqué dans les locaux de la Société minière de Loulo Djidjan (SOMILO) par l’intermédiaire de son directeur du département de l’environnement Diakaridia Koné. Sur place, après les échéances, la direction de la mine lui a fait une offre qui consistait à céder un tas de ferraille à Alou Diallo estimé à 80 millions de FCFA. En plus de cette somme, Alou Diallo a versé 7 millions de FCFA à la SOMILO. Ce qui fait un total de 87 millions de FCFA. Après avoir conclu le contrat, le PDG de DIAL-BTP a exécuté sa part de travail qui consistait à évacuer le tas de ferraille.
Ce travail a mobilisé selon les explications du PDG de DIAL-BTP 5 camions, 2 chargeurs et 45 manœuvres durant 40 jours. Mais avant d’autoriser Alou Diallo à évacuer le tas de ferraille, la direction de la SOMILO a pris le soin de photographier toute la ferraille qui revient à Alou Diallo. Ensuite au cours du ramassage, tous les camions transportant la ferraille étaient soumis à un contrôle rigoureux pour que d’autres objets ne faisant pas partie de la ferraille ne sortent pas. Ainsi, toute la ferraille est récupérée par Alou Diallo et entassée sur une aire aménagée à cet effet. Quelques jours après, à sa grande surprise, Alou Diallo a été appelé par le directeur de SOMILO, Siaka Berthé, l’informant qu’un rouleau de fil de fer ne faisant pas partie de la transaction aurait été aperçu sur son site. Immédiatement, Alou Diallo rejoint son site et y trouve toute la direction de la SOMILO, avec des agents de sécurité de la mine et quelques éléments de la gendarmerie.
Le PDG de DIAL-BTP a fait savoir au directeur de la SOMILO que cela est impossible dans la mesure où tout le travail a été exécuté en présence des gardes qui veillaient sur les chargeurs et escortaient les camions jusqu’à la sortie de l’usine. Malgré tout, Siaka Berthé a demandé aux gendarmes de procéder à l’interpellation d’Alou Diallo pour vol. Ce faisant, les gendarmes ont demandé à Alou Diallo et à ses deux gardiens de se rendre à la gendarmerie. Bizarrement, au moment où la gendarmerie procédait à l’interrogation des personnes convoquées, la direction de la SOMILO a fait ramasser toute la ferraille offerte à Alou Diallo. Et a fait sécuriser le site qui n’est pas sa propriété par ses hommes pendant 7 jours. La gendarmerie apprendra au cours de son interrogatoire qu’un véhicule aurait été aperçu dans la zone, et nuitamment. Ce véhicule sera repéré et le conducteur interpellé. Interrogé, le chauffeur passe aux aveux et dénonce ses complices. 4 personnes ayant déposé le rouleau de fil de fer sont arrêtées et jetées en prison. Ils reconnaissent avoir agi de la sorte pour nuire à Alou Diallo. La gendarmerie envoie le dossier au tribunal de Keniéba qui ouvre son enquête et arrive à la même conclusion. Suite au procès qui s’en est suivi, les coupables sont condamnés. Alou Diallo et tous ses employés sont déclarés non coupables. Après le procès, la direction de SOMILO convoque Alou Diallo, une seconde fois, pour lui dire qu’elle ne souhaite pas rembourser ses 7 millions de FCFA.
En outre, Siaka Berthé lui demandera d’aller se plaindre où il le souhaitait car «la SOMILO paye à l’Etat malien 20%». Cependant, faisant confiance à la justice de son pays, Alou Diallo porte plainte avec toutes ses preuves. Un feuilleton judiciaire qui va se dérouler en trois procédures. Pour la première procédure, le tribunal de Keniéba donne raison à Alou Diallo et condamne la SOMILO à lui payer, pour le ramassage des ordures, les 7 millions versés et la somme de 175 millions de FCFA pour les dommages. Conformément à la loi du pays, la SOMILO fait appel à la cour d’appel de Kayes. À Kayes, après les débats, les juges confirment la décision du tribunal de Keniéba. Mais revoie le montant à la baisse. Ainsi, la cour d’appel condamne la SOMILO à payer à Alou Diallo la somme de 90 millions. Pour la seconde procédure, la SOMILO a été sommée de payer à Alou Diallo la somme de 95 millions de FCFA. En ce qui concerne la troisième procédure, la société minière a été condamnée à payer au PDG de DIAL-BTP la somme de 175 millions de FCFA.
La SOMILO ayant demandé un délai de grâce, Alou Diallo attend impatiemment la décision de la cour d’appel pour procéder à la vente des biens afin de rentrer en possession de ses droits.

Fombus
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